Play-list impossible

Voir et complimenter l’armée française (En revenant de la revue)

Les célébrations du 14 juillet m’ont longtemps laissé indifférent. Mon penchant naturel était le même que celui de Brassens : « la musique qui marche au pas, cela ne me regard[ait] pas ». Si, dans mes jeunes années, l’on m’avait interrogé à ce sujet, je me serais probablement défini comme antimilitariste, davantage toutefois par posture ou

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Silver girl

Été 1971. Californie, Santa Barbara, sur la terrasse d’une maison. Bridge over troubled water de Simon et Garfunkel passe en boucle sur l’électrophone. Nous venons de nous rencontrer. Nous sommes seuls. La nuit est douce. Nous nous embrassons. Nos bouches s’aiment. Les heures passent. Les chansons reviennent. Le baiser n’en finit pas. Où sont les

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Anne Sylvestre

Je connaissais très peu Anne Sylvestre. Très peu son répertoire, à la vérité, et très peu la personne. Mais pour qui faisait un parcours sur les scènes accueillant la chanson française, il était impossible de ne pas la croiser. Elle était partout, à la Cigale, au Trianon, au Vingtième Théâtre, au Limonaire, à l’Européen, aux

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Graeme Allwright

Quand j’avais dix-huit ans, il y avait quatre ou cinq chanteurs dont j’écoutais le disque en boucle : Leonard Cohen (Songs of Leonard Cohen), Cat Stevens (Tea for the tillerman), Neil Young (Harvest), Graeme Allwright (Joue joue joue). L’un des plus beaux cadeaux que m’ait apportés ma vie de chanteur fut de partager l’affiche un

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