Play-list impossible

Jeanne Moreau

Jeanne Moreau. La nouvelle de sa mort, hier, m’a rendu triste. Je l’avais côtoyée pendant quelques années. Elle m’impressionnait. J’aimais sa voix grave et précise, sa bouche vénéneuse, les reflets tantôt las tantôt gourmands de ses yeux, sa façon à la fois gouailleuse et aristocratique de vous toiser d’un sourcil expressif, et son regard qui

Jeanne Moreau Lire la suite »

It’s au revoir, Leonard

Et puis Leonard Cohen est mort. J’ai passé la matinée d’hier à écouter son dernier disque. Un chef d’oeuvre. Un diamant noir. L’équivalent, en chansons, des derniers autoportraits de Rembrandt. Lucidité âpre et sereine. Voix grave, sépulcrale, chaleureuse. Chant d’adieu (I’m leaving the table, I’m out of the game) comme aucun chanteur n’en écrivit jamais.

It’s au revoir, Leonard Lire la suite »

Pon ! Pon !

​Pour les blagues du 1er avril, cette année, c’est à mon avis la RATP qui a eu le pompon. Jouer avec les noms des stations de métro était une jolie idée, et le blog Big Browser du journal Le Monde a eu raison de sélectionner cette opération comme l’une des plus drôles de l’année :

Pon ! Pon ! Lire la suite »

Eight line poem

Il n’y a plus que moi, apparemment, qui n’y suis pas allé de mon commentaire sur Bowie. Tout Facebook s’en est rempli, lundi, hier, aujourd’hui encore. C’est le monde entier qui pleure. Le pauvre Delpech fait minable, à côté. Deux souvenirs alors : le premier, c’est Bowie acteur. Un orage nous avait précipités, Valérie et

Eight line poem Lire la suite »