Jean Sablon et Tino Rossi étaient ses chanteurs préférés. Et Dieu sait qu’il aimait la chanson. Sa conversion à l’ordinateur, il l’avait faite à près de 90 ans, après avoir découvert le site « du temps des cerises aux feuilles mortes ». Il a passé une bonne partie de ses dernières années à chanter devant son bureau en se replongeant, grâce à YouTube et Dailymotion, dans l’univers des années trente et quarante, celui de sa jeunesse, dont il gardait toujours l’heureuse nostalgie.
Tino, j’ai toujours eu du mal. Mais Jean Sablon, j’aime. Venez donc chez moi, Vous qui passez sans me voir, Il ne faut pas briser un rêve, Clopin Clopant, sont des titres merveilleux que nul n’interpréta mieux que lui. Je tire ma révérence est sans doute celui qui convient le mieux aux circonstances. Je n’imagine pas de meilleur hommage à Papa qu’une chanson qu’il aimait.
Condoléances, Jean-Pierre ; tu l’auras bien accompagné.