Eight line poem

bowie the man who fell to earth

Il n’y a plus que moi, apparemment, qui n’y suis pas allé de mon commentaire sur Bowie. Tout Facebook s’en est rempli, lundi, hier, aujourd’hui encore. C’est le monde entier qui pleure. Le pauvre Delpech fait minable, à côté.

Deux souvenirs alors : le premier, c’est Bowie acteur. Un orage nous avait précipités, Valérie et moi, un jour de l’été 1983, trempés jusqu’aux os, dans le premier cinéma venu des Champs Elysées. On y jouait Furyo (Merry Christmas Mr. Lawrence). Le regard de Bowie et la musique de Ryuchi Sakamoto allaient devenir le générique de notre histoire, au sommet de laquelle culminerait notre fils Augustin.

Le second, plus lointain encore, c’est une chanson, Eight line poem (neuf, en fait) qui date de 1971. Elle possède très exactement le son de l’époque (elle me fait penser à No expectations des Stones), et dans mon imaginaire personnel évoque ces journées adolescentes, passées dans le désert d’une chambre, le coeur écrasé d’ennui, quand tout mouvement semble vain et qu’on attend, désabusé mais plein de rêves, que le temps passe.

The tactful cactus by your window
Surveys the prairie of your room
The mobile spins to its collision
Clara puts her head between her paws
They’ve opened shops down the West side
Will all the cacti find a home
But the key to the city
Is in the sun that pins
The branches to the sky

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