Les nouveaux carnets

Alternative

C’est un homme de quatre-vingt-huit ans. Autrefois on aurait dit : un vieillard, mais ce n’est plus aujourd’hui une façon correcte de parler. On lui a trouvé un cancer. Il n’en a pas été surpris. Son médecin lui a dit : « Vous avez un choix à faire. Soit je vous aide à conserver une […]

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Les ailes du métro

Enfants, nous doutions parfois du vent jamais de nos ailes. (Anne Brunterc’h) Ma conscience… ces battements d’ailes affolés contre la vitre du monde… (Marie-Lise Mullen) Deux citations relevées dans le métro l’été dernier. Je veux saluer ici la persévérante délicatesse dont fait preuve la RATP en mettant la poésie à l’honneur dans ses voitures et

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Rois fainéants

Ayant parlé hier de fainéants, j’en profite pour dire aujourd’hui un mot sur ces rois du même nom : ceux qui, jadis, passaient leur temps à sillonner nonchalamment le pays allongés dans un char tiré par des bœufs. Ces indolents souverains n’étaient pas fainéants par nature, mais plutôt par fonction. Un chroniqueur de l’époque, nommé

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Le vers le plus beau

Longtemps, j’ai pensé que le vers le plus formidable de la langue française était celui-ci : Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il ? Cet alexandrin de Verlaine me procure depuis toujours une sorte de vertige. J’aime son côté fracturé (3 pieds, puis 5, puis 4), sa puissance interrogative, et surtout la fulgurante et

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Fermé le samedi

J’estime que le temps est venu de réduire (légèrement) mon rythme de blogueur. Je n’ai pas tant de choses à dire qu’il me faille écrire six jours par semaine. Je me contenterai de cinq. Je vais donc m’octroyer de vraies coupures le weekend, et m’abstenir de publier le samedi. On pourra m’objecter que je n’avais

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Ignorer l’avenir

Je n’arrive pas à croire à notre légèreté. C’est un miracle. Parvenus à un certain âge, nous savons bien pourtant que l’avenir est court, et problématique. Parents et amis commencent ça et là à mourir. La maladie rôde, l’accident vasculaire, le cancer. Mais nous poursuivons la route comme si de rien n’était, ou presque. Le

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