Lu – vu – entendu

Des sourcils à la pointe du cœur

Elle s’appelait Li Qingzhao. Elle était poétesse. Son mari était mort, ses biens dispersés. Les Song avaient fui leur capitale. Elle s’était à leur suite exilée vers le sud. Un poids énorme s’était installé sur son cœur. Elle s’endormait avec, se réveillait avec, il était toujours là, il serait toujours là, impossible de l’oublier. La

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Musique du silence

A propos de musique et de silence, j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer sur ce blog les 4mn33s de John Cage et la Marche funèbre composée pour les funérailles d’un grand homme sourd d’Alphonse Allais. J’ai découvert qu’il y avait d’autres œuvres dans la même veine. Un compositeur tchèque, Erwin Schulhoff, créa en 1919 une suite

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Grand nigaud

Chateaubriand En lisant* au siècle dernier la chronique boursière du Figaro, on pouvait apprendre que M. de Chateaubriand, « le poète en prose », croisant un jour M. de Lamartine, « le poète en vers », l’avait traité de grand nigaud. Lamartine Cet écho a soulevé en moi une série de questions. Pourquoi trouvait-on à

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Paris 1836

Les Illusions perdues (nous sommes allés voir le film, que j’ai trouvé très bon) est un roman que Balzac a commencé à écrire en 1836. Il conte les aventures de Lucien de Rubempré, jeune et ambitieux poète provincial (il est d’Angoulême) parti à la conquête de Paris. Or Paris est une ville qui de tout

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