(Je reprends ici la publication en feuilleton des Scènes de la vie des Légers que j’avais entamée il y a quelque temps. On en trouvera la première partie (Débuts dans la vie) en suivant ce lien. Voici la deuxième, intitulée Aspects du quotidien). Réveil Lorsqu’il se réveille, le Léger ne bouge pas. Il cherche […]
Scènes de la vie des Légers (3) : Réveil, Toilette, Chant Lire la suite »
« Pour être heureux, disait Sénèque, il faut éliminer deux choses : la peur d’un mal futur, le souvenir d’un mal passé ». Merci du conseil. Vit-on mieux sans angoisse et sans regret ? Oui. Mais il me semble que j’avais trouvé ça tout seul. « Il faut avoir, disait Marc-Aurèle, la sérénité d’accepter les
Étymologiquement, l’écoute régit l’obéissance. Obéir vient en effet du latin obœdire, formé sur ob et audire, « prêter l’oreille à quelqu’un », d’où « être soumis » et partant « obéir ». Nul besoin d’oreille cependant pour obéir au doigt et à l’œil. C’est grâce à cela que les sourds ne sont pas tous désobéissants. En dépit de quoi, Raymond Devos,
Prêter l’oreille Lire la suite »
« Faut arrêter de tout interdire parce qu’on arrive plus à tout désobéir ». J’ai de la sympathie pour cette revendication. L’idée que les interdits sont aussi faits pour être enfreints et les règles pour être transgressées me plaît assez, bien que je ne la mette que modestement en pratique. Je suis en effet un garçon plutôt
J’ai récemment trouvé sur la toile cette Complainte de l’homme des cavernes. L’original est en anglais : The Caveman’s Lament. Une rapide recherche m’indique que son auteur (qui ne prétend pas être son auteur, mais simplement le transcripteur d’un très vieux poème, « le plus vieux peut-être de l’humanité ») s’appelle Brian Bilston. Voici sa «
La complainte de l’homme des cavernes Lire la suite »
Ce monsieur travaille dans une société qui doit créditer mon compte d’une petite somme. Comme le transfert a du retard, je me suis permis de le relancer. Voici sa réponse* : Espérons qu’il se forme aux virements bancaires. Et aussi au calendrier. Si le 2 mai est le lendemain du 26 avril, ce n’est pas
Demain la veille Lire la suite »
J’avais lu un Simenon. Le port des brumes. Ça se passait vers Ouistreham, dans une atmosphère humide et nocturne. Je me suis vu dans un café imaginaire, au bord d’un canal. Derrière la vitre embuée est apparu le visage d’une ex. Le souvenir suscite parfois des fantômes. Un peu par hasard Je n’sais plus comment
Le bar de la marine Lire la suite »
Un dernier mot sur ma vie d’oiseau : qu’on n’aille pas croire que je la regrette. J’ai la chance d’avoir un tempérament qui ne me porte pas à l’amertume. Les années passent, les choses vont et viennent. La vie va, nous saisit, nous ballotte. Je vogue sur elle comme dans une barque. J’ai lâché ma
Ai-je jamais été oiseau ? Je me souviens de ma première guitare. J’ai tout de suite cherché mon chant. J’improvisais des mélodies, j’essayais des accords, je marmonnais des mots attrapés au hasard. C’était mystérieux, organique, naturel, la raison n’y prenait presque pas part. Oui, je crois que j’ai été oiseau. « – Ecriviez-vous parce que
Pourquoi cesse-t-on d’être oiseau ? Lire la suite »
Je lis l’interview de Maxime Le Forestier dans Le Monde : – Ecrivez-vous parce que vous avez des choses à dire ? – Non. J’écris pour avoir quelque chose à chanter. C’est une belle réponse. Si l’on m’avait interrogé il y a quelques années, je crois que j’aurais pu faire la même. Avoir des choses à
L’ordre de l’oiseau Lire la suite »
