« Pour être heureux, disait Sénèque, il faut éliminer deux choses : la peur d’un mal futur, le souvenir d’un mal passé ». Merci du conseil. Vit-on mieux sans angoisse et sans regret ? Oui. Mais il me semble que j’avais trouvé ça tout seul.
« Il faut avoir, disait Marc-Aurèle, la sérénité d’accepter les choses qu’on ne peut pas changer, le courage de changer celles qui peuvent être changées, et la sagesse de distinguer les unes des autres. » Ici encore, merci du conseil. Améliorer ce qui peut l’être et fléchir à l’inéluctable, voilà une philosophie qui m’était déjà venue à l’esprit.
Ces stoïciens ont parfois été de grands enfonceurs de portes ouvertes.
Pas si évident pour tout le monde… j’en connais qui s’épuisent à vouloir changer le monde avec des bras de myopathe et à grand renfort de démonstrations qu’ils veulent doctes voire vérités absolues au lieu de cultiver leur jardinet… Ils n’ont ni conscience de leur pouvoir ni cette capacité à discerner ce qui peut être changer de ce qui ne le peut plus… et en même temps qu’est-ce qui est éternel en ce bas monde ?