Jean-Pierre Arbon

Les figues mûres se ramassent à la pelle

La gourmandise rend ingénieux. Comme Marie, la compagne d’Augustin (ou était-ce Augustin lui-même ?) avait une envie de figues, mais que celles qui étaient mûres étaient trop haut dans l’arbre, et que l’on n’y pouvait atteindre, pas même avec un escabeau, l’idée leur vint d’employer les grands moyens : emprunter le tracteur du voisin, transformer sa […]

Les figues mûres se ramassent à la pelle Lire la suite »

Circa

J’ai voulu titrer la photo de mon père que j’ai publiée dernièrement, et comme j’avais un doute sur la date, j’ai choisi d’écrire Papa circa 1935. (Précision pour les non-latinistes : circa est un mot latin qui signifie environ.) Comme j’avais un doute subséquent sur la manière dont circa s’abrégeait (en c. ?, en ca ?),

Circa Lire la suite »

L’agur

Il y avait quinze ou vingt ans que je n’avais pas assisté à une corrida. J’ai été invité à celle du 15 août à Dax, et le spectacle, en vérité, n’eut rien pour enthousiasmer les aficionados, et encore moins pour susciter chez les néophytes l’amour des courses de taureaux. Le seul moment vraiment plaisant fut

L’agur Lire la suite »

Un beau mari

La photo date de 1934 ou 1935. Je l’ai découverte récemment, en rangeant des papiers. Mon père a treize ou quatorze ans. Je la montre à Maman. Elle la détaille avec attention. — Oh, me dit-elle, regarde ce garçon : il a de beaux yeux… de beaux sourcils… un beau nez… une belle bouche… — Ce garçon,

Un beau mari Lire la suite »