Jean-Pierre Arbon

Le vers le plus beau

Longtemps, j’ai pensé que le vers le plus formidable de la langue française était celui-ci : Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il ? Cet alexandrin de Verlaine me procure depuis toujours une sorte de vertige. J’aime son côté fracturé (3 pieds, puis 5, puis 4), sa puissance interrogative, et surtout la fulgurante et

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Fermé le samedi

J’estime que le temps est venu de réduire (légèrement) mon rythme de blogueur. Je n’ai pas tant de choses à dire qu’il me faille écrire six jours par semaine. Je me contenterai de cinq. Je vais donc m’octroyer de vraies coupures le weekend, et m’abstenir de publier le samedi. On pourra m’objecter que je n’avais

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Ignorer l’avenir

Je n’arrive pas à croire à notre légèreté. C’est un miracle. Parvenus à un certain âge, nous savons bien pourtant que l’avenir est court, et problématique. Parents et amis commencent ça et là à mourir. La maladie rôde, l’accident vasculaire, le cancer. Mais nous poursuivons la route comme si de rien n’était, ou presque. Le

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Vaine sollicitude de l’administration

M’étant récemment fait voler mon portefeuille, lequel contenait tous mes papiers, j’ai ces jours-ci l’avantage de parcourir les différents sites que propose l’administration française pour faire refaire ici sa carte d’identité, là son permis de conduire, là encore sa carte vitale, etc. L’impression générale est plutôt bonne, et nettement plus favorable qu’il y a vingt

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