L’île de Ferré s’appelle Guesclin. L’ami Michel Trihoreau me rappelle que Léo y écrivit un poème éponyme, dont il a tiré la Mémoire et la mer, ainsi que la matière de six autres chansons. Quand on connait les lieux, on peut saisir la source de certains vers, sans pour autant épuiser leur magie. “Je me […]
Guesclin, la mémoire et la mer Lire la suite »
On se réveille, on ouvre les volets, on se remet au lit, on regarde. C’est notre chambre, pour quelques jours, dans une maison du Cotentin. Je ne connais pas d’autre lieu où se côtoient à ce point l’intime et l’espace. L’air du large glisse sur nos peaux. La mer nous invite à l’horizontale. Le ciel
Chambre avec vue Lire la suite »
Dans un texte qu’il écrivit dans le programme de l’Alhambra pour présenter son ami Brassens, René Fallet notait : « S’il fallait vraiment comparer Georges à quelqu’un ou à quelque chose, j’aimerais le comparer au saumon qui remonte le courant, la cuiller de la douleur clouée au coin de la gueule. Brassens remonte, lui, tout
Je ne connaissais pas Gil Scott-Heron jusqu’à une date récente. Et quand j’ai découvert son dernier disque, “I’m New Here”, je me suis pris une très grosse claque. Pour moi, c’était un son radicalement nouveau. L’alliage entre une voix extraordinairement présente, grave et centrale, dont le grain et le souffle font entendre tous les combats
Where did the night go Lire la suite »
Le bateau de pêche date de 1937. Je tiens ce titre pour un pur chef d’oeuvre. C’est une miniature proche de la perfection, une fable en rimes riches voire ultrariches où tout est léger, subtil, poétique, intelligent. Il lui manquait sans doute un refrain pour en faire un véritable succès. André Hornez, son parolier, et
Le bateau de pêche Lire la suite »
Voici ce que je considère comme un exemple accompli de mise en musique d’un poème : les Bijoux, de Baudelaire, musique de Léo Ferré, interprétation d’Yves Montand. La mélodie est simple, – moins prévisible toutefois que la plupart de celles que Ferré a posées sur des alexandrins -, et toutes les notes (sauf les finales)
Un livre vient de paraitre, dont le titre dit parfaitement le sujet : Quitter Paris… ou pas ( éd. Parigramme). Un hebdomadaire en publie quelques bonnes feuilles dans son dernier numéro. Parmi celles qui traitent des raisons de rester, je lis ceci : « Pour les aventuriers de l’amour (…) Paris est la ville de
Y’a (pas) qu’Paris pour ça Lire la suite »
© Sandrine Cellard Je suis un admirateur de Clarika. Je l’ai découverte avec son disque Joker il y a cinq ou six ans, que j’ai écouté en boucle dans mon iPod. J’aime ses textes, sa voix, sa dérision. Elle écrit avec subtilité des choses sensibles. Elle met de la légèreté dans ses engagements. De temps
Clarika (moi en mieux ?) Lire la suite »
L’année 2011 est faste (si j’ose dire) en anniversaires de décès de chanteurs. Certes, si l’on se réfère au petit recueil de commémorations publié par le ministère de la Culture (celui-là même d’où le ministre a exclu récemment L-F Céline), cela n’apparaît pas trop. Seul Gilbert Bécaud y figure, pour le dixième anniversaire de sa
L’art mineur de Gainsbourg Lire la suite »
Charles Trénet est mort il y a dix ans, jour pour jour. Charles Trénet est mort un nombre incalculable de fois. Il est mort dans “Je chante”, pendu à une ficelle. Il est mort de deux balles dans la peau dans “Mam’zelle Clio”. Il est mort dans “La Folle Complainte” (cette fois-là, il ne l’a
Les nombreuses morts de Charles Trénet Lire la suite »
