Il y a cette phrase de Max Jacob que cite Claudine : « Descends, le ciel est en bas ». Je suis bien d’accord : le ciel est en bas. Ici-bas. L’enfer aussi, me dira-t-on, je n’en disconviens pas. Mais cela ne doit pas empêcher de se concentrer sur le ciel. C’est curieux que ce soit […]
Le ciel est en bas Lire la suite »
Cyberpunk : Peach John Eh bien nous y sommes. Le premier manga entièrement dessiné par une intelligence artificielle est arrivé dans les kiosques hier au Japon. L’auteur, de son propre aveu, est nul en dessin. Comme c’est aussi mon cas, ça m’ouvre des perspectives, en même temps que ça en bouscule d’autres. « Dessine-moi un
Dessine-moi un manga Lire la suite »
Une sorte d’immense foire expo sur la guerre. Des bus sillonnent l’espace en tous sens. Des braseros un peu partout. Il fait froid. Nous visitons des raffineries en ruines, des usines délabrées. Arrêt buffet à l’étage d’un grand immeuble éventré, avec distribution de plateaux repas. De la soupe aux choux et un bout de pain.
Une foire expo sur la guerre Lire la suite »
Voici un ouvrage comme je les aime : bref, léger, drôle, étonnant. Qu’on en juge : entre un petit conte absurde et une très courte mais réjouissante nouvelle, surgit une page blanche, qui ne l’est d’ailleurs pas complètement puisqu’y figure une note de bas de page précisant que « ces pages blanches illustrent des phénomènes
En vidant les cartons destinés à remplir ma bibliothèque, j’ai découvert que je possédais deux exemplaires d’un livre que je n’avais jamais lu : le journal de Samuel Pepys (1633-1703). L’un d’eux provenait certainement de la collection de ma mère. Je l’ai pris, et l’ayant ouvert, j’ai picoré joyeusement pendant une heure ici et là
Les pépites de Pepys Lire la suite »
J’ai poursuivi la refonte de notre très éclectique bibliothèque. Voici quelques baies du jour. C’est une opinion très répandue, et confirmée par les témoignages directs ou indirects de personnes absolument dignes de foi, que les sylvains et les faunes, vulgairement appelés incubes, ont souvent tourmenté les femmes, sollicité et obtenu d’elles le coït. Il y
Baies de bibliothèque (suite) Lire la suite »
Le plaisir de ranger sa bibliothèque consiste à feuilleter les livres que l’on manipule. On grimpe sur une échelle, on tend le bras, et on picore au petit bonheur quelques phrases et paragraphes. C’est pour cela que cela prend beaucoup de temps, et que ce sont des moments délicieux. Quoique… Voici un petit bout de
Baies de bibliothèque Lire la suite »
« Un homme qui ne fréquente pas de femmes oublie qu’elles ont une volonté supérieure. Un homme ne parvient pas à vouloir autant qu’une femme, il pense à autre chose, il s’interrompt, une femme non. » Erri de Luca Sempé Dans le jeu qui consiste à faire dialoguer — parfois bizarrement — des images et
Volonté des femmes Lire la suite »
Je reviens à l’IA. Le cousin Charles a eu l’idée d’emprunter le chemin inverse de celui que j’ai fait mardi : il a pris les huit vers que l’image du train m’avait inspirés (C’était un train déraisonnable / Il fonçait à travers les sables / Des spectres s’étaient mis à table / Dans son vieux
Des trains déraisonnables Lire la suite »
Nul ne connaît ni le jour ni l’heure. Mais supposons. Supposons qu’il me reste dix ans à vivre. Cela fait cent vingt mois. Je peux tracer dix fois douze bâtons sur une feuille de papier, en barrer un à chaque mois qui passe, et voir se rapprocher l’échéance. Ça passe vite, un mois. Cent vingt,
