L’inconnue qui passe

Baudelaire évoquait l’inconnue qui passe. Il n’a pas connu le métro, où désormais elle stationne, voire s’assied. Celle-ci était grande, mince, très jolie, vingt ans, et malgré la fraîcheur de la fin de l’hiver, court vêtue d’un short moulant qui lui permettait d’arborer un tatouage en haut de sa cuisse gauche. Bref, sexy.

Baudelaire évoque aussi les vieillards lubriques. Sans doute ai-je atteint l’âge de me glisser de temps en temps dans ce rôle. Je me suis en tout cas laissé aller à voler cette image, en imaginant de la légender : La jeune fille du métro version 2023.

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Bertrand

Il est certain que ce short trop court et anachronique car hors saison provoque le regard fut-il d’étonnement !
Car c’est bien la tenue hors saison qui est provocatrice et donc capture l’oeil de cet homme de bien plus de vingt ans donc d’un autre temps que les moins de vingt ans ne peuvent plus comprendre… Et pourtant, hier encore il avait vingt ans et caressait le temps et jouait de la vie…