Drunk

Drunk est un film danois qui a remporté l’oscar du meilleur film étranger il y a deux ans. Je l’ai vu cette semaine. Quatre amis, tous professeurs dans un même lycée, entreprennent de vérifier la théorie d’un savant norvégien selon laquelle il manque 0,5 degré d’alcool dans le sang des humains. Autrement dit, que nous atteignons notre optimum de lucidité, de bien-être et de performance après avoir bu un ou deux verres de vin.

Je souscris volontiers à cette idée. La difficulté cependant en est double : ne pas dépasser ce stade, et s’y maintenir sans devenir dépendant. Sur la durée, elle semble insurmontable. Les quatre amis vont d’ailleurs bientôt augmenter les doses et se mettre à déraper.

Par coïncidence, m’étant replongé le lendemain dans la Vie d’Esope le Phrygien que La Fontaine a placée en avant-propos à ses Fables, j’y ai trouvé une phrase qui aurait parfaitement pu servir d’exergue à ce très joli film : « La débauche du vin a trois degrés : le premier de volupté, le second d’ivrognerie, le troisième de fureur ».

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