J’ai déjà fait le coup deux fois*, oserai-je le refaire une troisième ? Eh bien oui : parce que l’an 2021 commence, je vais citer à nouveau ma chanson 2012. Cette chanson met en scène un homme qui a vécu une rupture dont il ne peut pas guérir, et qui devient un personnage maudit condamné […]
Deux mille douze, en 2021 Lire la suite »
Celles et ceux qui me lisent savent que j’aime la poésie chinoise, et particulièrement les poètes de la période Tang, que j’ai évoqués à plusieurs reprises dans ce blog : Wang Wei, Li Bai, Du Fu. J.M.G. Le Clezio vient de leur consacrer un livre, dont je recommande vivement la lecture : Le fleuve de
Vœux de la lune et du fleuve Lire la suite »
(Maman est partie en mars. Jacques, le père de Claudine, est parti en juin. Un contingent d’amis et de relations plus important qu’à l’accoutumée nous a quittés cette année. Même un chien.) La nuit prochaine, 2020 s’en va. Année bouleversante, dans tous les sens du terme. Je ne regrette pas qu’elle se termine, je ne
L’année bouleversante Lire la suite »
Commencer par un pas de côté. S’extraire du trafic, se placer sur le bord de la route. Marcher un moment à l’écart, entrer dans sa propre respiration, ouvrir les yeux sur le monde. S’asseoir. Regarder. Voici tout ce qu’il y a à faire. Regarder quoi ? L’arbre, la lune, la mer, la montagne, la rivière,
Tout ce qu’il y a à faire Lire la suite »
J’ai lu dans un roman* cette petite histoire. Frank Zappa, qui fut dans les années soixante l’un des premiers musiciens à avoir des cheveux qui lui tombaient bien en dessous des épaules, est interviewé par un journaliste qui avait été amputé d’une jambe. — Frank Zappa, vous avez les cheveux très longs. Êtes-vous une femme
Zappa et le journaliste Lire la suite »
J’essaye de n’en pas parler, parce que c’est chose naturelle et que j’aurais mauvaise grâce à m’en plaindre, mais je ressens, chaque mois un peu plus, les progrès que la vieillesse fait en moi. La vue qui faiblit, l’attention qui fait défaut, les noms propres qui m’échappent, comme m’échappent parfois les mots d’un vocabulaire pourtant
Bienvenue chez les vieux (suite) Lire la suite »
En 1993, alors qu’il répétait avec Jacques Villeret « le dîner de cons » au théâtre des Variétés, Claude Brasseur se retrouva un midi dans un restaurant où François Mitterrand était attablé avec deux journalistes. Le président, qui semblait s’ennuyer ferme, l’aperçoit, lui fait signe, et Brasseur s’avance pour le saluer. — Alors monsieur Brasseur, que faites-vous
Dîner et déjeuner Lire la suite »
La nouvelle variante du coronavirus a joué un mauvais tour aux Anglais : leurs frontières sont fermées, les camions sont bloqués à Douvres et à Calais plus sûrement encore que par le Brexit, et ils craignent pour leurs approvisionnements. Pour l’instant ce sont les laitues, les choux-fleurs et les citrons qui leur font défaut. Pas
De l’humour sans laitues Lire la suite »
Qui n’a pas été fasciné par le spectacle d’une nuée d’étourneaux ? Quand ils se rassemblent par milliers dans le ciel, ces oiseaux créent des formes vives, fluides, d’une chorégraphie parfois stupéfiante. Regardez-les monter, descendre, se condenser, s’étirer dans toutes les directions en filaments sombres, se croiser, se frôler, se concentrer à nouveau… Il n’est
Solstice d’hiver. Les jours ont touché leur point bas. Le soleil va remonter sur l’horizon. Un nouveau cycle commence, une nouvelle révolution, un nouveau tour de manège astronomique à l’issue duquel nous aurons à nouveau tourné trois cent soixante cinq fois sur nous-mêmes, passé près du zénith, et redescendu. Grand huit céleste, vertige garanti. Conjonction
Manège astronomique Lire la suite »
