Ma bergère
Quand je suis dans la nuit, ma bergère, c’est toi Quand le lilas embaume, le vent du soir, c’est toi Quand le monde se tait, la mélodie, c’est toi Quand le temps nous emporte, le voyage, c’est toi Bon anniversaire mon amour.
Quand je suis dans la nuit, ma bergère, c’est toi Quand le lilas embaume, le vent du soir, c’est toi Quand le monde se tait, la mélodie, c’est toi Quand le temps nous emporte, le voyage, c’est toi Bon anniversaire mon amour.
Ai-je déjà parlé d’Olaf, le chien qu’Augustin a adopté à la suite de la mort de Balou ? C’est un malinois de quatre ans qui, à ce que l’on en sait, est né à Marseille, serait issu d’une lignée élevée en Turquie, et a eu pour premiers maîtres un couple en proie à des violences
Olaf, de Marseille à Verdun Lire la suite »
Le saule a recouvert le camélia. Le cèdre est envahi par les ronces. Le petit bois d’acacias s’est lancé à l’assaut des montagnes. Quarante ans ont passé. Dans le pré en pente, le gingko, maigre et frêle, se tient comme un adolescent qui ne veut pas grandir.
Saule, cèdre, acacia, gingko Lire la suite »
Il y a l’âge qui se mesure objectivement par un nombre d’années, et celui qu’on pense avoir dans sa tête. Un ami, après avoir lu mon billet d’hier, me confiait que son père, à quatre vingts ans passés, ne se regardait jamais dans la glace sans se demander : « Mais qu’est-ce qu’un gamin comme
Dernière fugue Lire la suite »
J’ai repris en cette rentrée mes cours à Sciences Po avec un plaisir intact. Les étudiants étaient délicieux : intelligents, ouverts, attentifs, gais. Dans mes groupes, une majorité de filles cette année. Toutes et tous nés en 2003. C’est ça qui m’a fait un choc : j’avais cinquante ans de plus qu’eux ! Un demi-siècle
Au fond, je ne devrais plus écrire sur l’état du monde ou sur des choses qui ne me concernent que de loin. Je devrais faire comme les peintres et les poètes chinois, me concentrer sur ce qui m’entoure et tenter de me fondre dedans. Disparaître en tant qu’individu, n’être plus qu’un morceau de nature qui
Dans le ciel froid, des feuilles rouges Lire la suite »
À quoi songent les sculpteurs ? Et ceux qui regardent l’œuvre, songent-ils autrement ? J’ai découvert sur mon fil d’actu facebook cette « statue moderniste de la Vierge » postée par l’ami Abel G. Elle se trouve, précise-t-il, dans une localité de Sardaigne nommée Santa Teresa Gallura. La Vierge : selon les catholiques, la femme
Sur une statue de la Vierge Lire la suite »
C’est une petite dame qui doit avoir la cinquantaine, peut-être un peu moins. Dans la file d’attente, où chacun porte un masque à cause de l’épidémie, elle s’agite, soupire et souffle. On sent qu’elle a envie de parler. — Ouh ! Que c’est pénible ces masques, finit-elle par dire à sa voisine, un peu plus
Maladies contagieuses Lire la suite »
Pour un fougueux, c’était un fougueux. Le général Lasalle (1775-1809) aimait la vie et le désordre de la guerre. Entré dans l’armée à onze ans, il avait le goût des batailles, de la mêlée, des coups d’éclat, de l’engagement, du choc des sabres, du défi héroïque à la mort. Un jour, il dit à Napoléon
Il y a deux façons de considérer une bibliothèque personnelle. L’une est d’y voir le lieu où s’assemblent, au fil du temps, les livres qu’on a lus. L’autre est décorative : on possède des livres qu’on n’a jamais ouverts et on étale sur ses murs une culture qu’on n’a pas. La mienne se tient entre
A pièces décousues Lire la suite »