Rien à dire
« De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent » disait Coluche. Il me plaît aujourd’hui d’être agréable. Je n’en dis donc pas plus. (Comme on dit aujourd’hui, « je dis ça, je dis rien ».)
« De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent » disait Coluche. Il me plaît aujourd’hui d’être agréable. Je n’en dis donc pas plus. (Comme on dit aujourd’hui, « je dis ça, je dis rien ».)
Quand on bute sur une difficulté ou une objection mais qu’on veut signifier que ça ne va pas nous empêcher d’avancer, on affirme qu’ « il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. » Je n’aime pas beaucoup cette phrase. Trop de gens s’en gargarisent. Elle est devenue un lieu commun
Problèmes et solutions Lire la suite »
Mon scooter vient de me faire vivre une série de petites aventures qu’il me faut raconter ici. L’autre jour, m’approchant de l’emplacement pour deux roues où il était garé juste en face de chez moi, je découvre que son garde-boue avant a été arraché et posé sur la selle. Je commence par m’en émouvoir, puis
Une petite série d’incidents Lire la suite »
Vincent Sardon, dit le Tampographe, dont je m’enorgueillis de posséder le dernier livre*, a créé sous forme de tampons plusieurs jeux d’insultes et d’injures regroupées par thèmes ou provenances sous le thème général de vulgarités. On peut ainsi se procurer des assortiments d’injures corses, marseillaises, bruxelloises, basques, wallonnes, et même japonaises, ainsi qu’un florilège de
Insultes tamponnées Lire la suite »
Elle marche sur le sable Elle marche vers la mer Elle foule l’étendue morne Vers l’horizon incertain Qui peut-être est radieux Jusqu’où ira-t-elle ? Jusqu’où pourrait-elle S’approcher du lointain Flouter la limite du ciel Et tutoyer sa propre absence ?
A peine venais-je d’en évoquer le souvenir que le journal annonce sa disparition : l’horloge parlante va se taire définitivement, après quatre-vingt neuf ans de babil ininterrompu, nuit et jour, dimanches et fêtes, qu’il pleuve ou qu’il vente, été comme hiver, temps de guerre comme de paix. Sa conversation était, il faut l’avouer, assez terne,
Au quatrième top Lire la suite »
Il est venu. Elle n’était pas là. Il était amoureux : il a attendu. La nuit est tombée. Alors il a pris son écritoire, et il a laissé un mot, qu’il a rédigé, dit-il, sans voir, dans les ténèbres. Il n’arrivait pas à se relire, il traçait les lettres à l’aveugle, et comme il craignait sans
Partout où il n’y aura rien Lire la suite »
Un jeune garçon de huit ans est hébergé dans la famille de ses cousins. C’est la première fois qu’il passe quelques jours en dehors de sa propre famille. Il observe que d’un foyer à l’autre on ne fait pas tout-à-fait les choses de la même façon. Il note les différences et les similitudes. Le dimanche
« Téléphone avec Paris ». Est-ce parce que j’avais vu dans la journée d’hier cette vieille publicité pour les chemins de fer de l’Ouest et m’étais amusé de cette mention en petits caractères ? Cette nuit, tous les numéros de mon enfance me sont revenus en mémoire. VAUgirard 47 98, le domicile familial ; ALEsia
« Mon souhait : vivre de peu mais sans peine. » Montaigne fit inscrire ces mots sur une des poutres de sa librairie, dans la tour de son château, avant de s’y retirer et d’entreprendre la rédaction des Essais. A propos de cet endroit il précisa : « Puisse le destin lui permettre de parfaire
Liberté, tranquillité, loisir Lire la suite »