Beta et psi

Je lui avais dit autrefois qu’elle n’était pas l’alpha et l’oméga de mon existence. Ça l’avait peinée. Je ne faisais pourtant qu’énoncer une vérité qui me semblait évidente : beaucoup d’années s’étaient écoulées entre ma naissance et le moment où nous nous étions connus ; même si nous nous aimions et si nous souhaitions que […]

Beta et psi Lire la suite »

Le grand Pan

J’ai posté naguère sur Youtube une video dans laquelle je disais le texte de la chanson de Brassens intitulée Le grand Pan. J’ai longtemps cru que l’anaphore « le grand Pan est mort » qui sert ici de refrain était, comme le reste des paroles, de la plume de Brassens. En réalité, il l’emprunte à

Le grand Pan Lire la suite »

L’inconnue qui passe

Baudelaire évoquait l’inconnue qui passe. Il n’a pas connu le métro, où désormais elle stationne, voire s’assied. Celle-ci était grande, mince, très jolie, vingt ans, et malgré la fraîcheur de la fin de l’hiver, court vêtue d’un short moulant qui lui permettait d’arborer un tatouage en haut de sa cuisse gauche. Bref, sexy. Baudelaire évoque

L’inconnue qui passe Lire la suite »

Pensée vide et poches pleines

Je rapproche ici deux très intéressants articles qui proposent une réflexion critique sur l’IA sous deux angles différents. Dans une tribune publiée par le New York Times et reprise par Philosophie Magazine, Noam Chomsky note qu’« en dépit de la puissance d’apprentissage et de calcul phénoménale qui est la sienne, l’intelligence artificielle se contente de

Pensée vide et poches pleines Lire la suite »

Il pleut au paradis, selon Hugo, Montaigne, Homère et Audiard

Chat-GPT m’ayant envoyé un courriel de relance (pour que je m’abonne à la version payante, ce que je me garderai de faire pour le moment), j’en ai profité pour le tester à nouveau en lui demandant d’imaginer une suite à la phrase « Il pleut au paradis », respectivement à la manière de Victor Hugo,

Il pleut au paradis, selon Hugo, Montaigne, Homère et Audiard Lire la suite »