Jean-Pierre Arbon

La toile des contes

La toile des contes. C’est ainsi que s’appelait la collection que Jean-Claude Carrière dirigeait chez 00h00. (J’en ai conservé quelques titres dans ma bibliothèque.) À propos de ces récits, où l’Afrique et l’Orient se taillent la part du lion, Carrière notait qu’on en avait la mémoire parce qu’au XIXe siècle, époque des occupations coloniales, certains […]

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Les contes de Jean-Claude Carrière

Jean-Claude Carrière habitait une très jolie maison dans le neuvième arrondissement de Paris. On entrait dans un immeuble, on franchissait le porche, et l’on débouchait sur un jardin sur lequel donnait sa demeure. Je m’y suis rendu trois ou quatre fois. À l’étage se trouvait une bibliothèque extraordinaire qui avait envahi les escaliers. C’était du

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Dire Brassens

© AFP Brassens disait : « J’étais capable d’arranger des syllabes, mais je ne me prenais pas pour un poète (…) Si j’ai fait de la musique, si j’ai mis une mélodie derrière, c’est que j’ai pensé que les paroles ne se suffisaient pas à elles-mêmes. C’est mon opinion, mais je me trompe peut-être… *» Oui,

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Sur les lèvres

Je finis la tâche pénible — non, pas si pénible que ça, curieusement ; émouvante plutôt, j’aurais envie de dire « remuante » au sens de : qui vous remue — de vider l’appartement de mes parents à Paris. Bien plus qu’aux objets, je suis sensible aux écrits, aux carnets, aux lettres. Maman prenait beaucoup de

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Les vieilles filles, les singes et l’enfer

L’assiette était exposée dans le vaisselier d’un ami. Son inscription m’a intrigué : « les vieilles filles conduisent les singes en enfer ». Amusant, pensé-je, mais qu’est-ce à dire ? D’une première exploration dans un moteur de recherche, il n’est pratiquement rien sorti : juste la supposition — contestable et anonymement formulée — que les

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