Pince à linge

Pendant quelques mois, de l’automne 1999 au printemps de l’an 2000, j’ai passé quasiment tous mes week-ends chez mon ami Michel Béra, dans sa maison des bords de Loire. À l’époque, nous écrivions notre comédie musicale Web Love Story. Afin de ne pas changer nos linges de toilette à chaque séjour, on se servait de pinces à linge pour les identifier : c’était l’équivalent du rond de serviette, mais pour la serviette de bain.

C’est peu courant d’avoir une pince à linge à son nom, surtout quand comme moi on ne possède aucun objet ainsi marqué, pas même une médaille. Celle-ci a resurgi après une longue éclipse, et à vrai dire j’ignorais que je l’avais conservée. Elle ne sert plus qu’à activer la mémoire que j’ai de ces moments exaltants passés à imaginer l’histoire et les chansons de Don Pesos et Pornella Candy.

En fait, la voilà devenue une pince à souvenirs.

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Bertrand de Foucauld

Avec Jean-Pierre, même une pince à linge devient poésie. Si le diable se cache dans les détails, je pense que le bonheur se vit dans les petites choses : un sourire, un paysage bucolique, un souvenir…