D’après ce que je comprends, ils y sont montés à pied. On quitte la route peu après Cuzco (Pérou), on emprunte un chemin boueux, et en suivant une énigmatique voie ferrée sur laquelle on marche longtemps, on remonte des vallées où coulent des torrents furieux. On arrive au dernier pueblo, on coupe à travers la […]
Voici ce que je considère comme un exemple accompli de mise en musique d’un poème : les Bijoux, de Baudelaire, musique de Léo Ferré, interprétation d’Yves Montand. La mélodie est simple, – moins prévisible toutefois que la plupart de celles que Ferré a posées sur des alexandrins -, et toutes les notes (sauf les finales)
Le zeugma, l’inversion, la tmèse, le solécisme, l’anastrophe, l’anantapodoton, l’enthymémisme et l’aposiopèse sont les principales variétés d’anacoluthes, d’après ce que je lis dans l’article de Wikipedia consacré au sujet. (Notons que l’auteur dudit article, dans sa conclusion, souligne utilement qu’avec les anacoluthes, il y a “des limites à la compréhension” : on ne peut qu’en
Faire l’amour, fourmi, crotte, chanter et kalachnikov sont, dans cet ordre, les cinq mots ou groupes de mots-clés par lesquels un quidam atterrit sur ce blog, d’après les dernières statistiques. Chanter fait référence à mon métier. Ce devrait donc être la voie d’accès principale à mes écrits en ligne, qui contiennent beaucoup de choses sur
Faire l’amour, fourmi, crotte, chanter et kalachnikov Lire la suite »
Errare humanum est (l’erreur est humaine). Avec le nucléaire on n’a pas droit à l’erreur. Cherchez l’erreur. (Fukushima a obtenu cette semaine la note 7/7 attribuée aux meilleurs accidents nucléaires).
On dit parfois que la poésie est l’art de la comparaison. Le mot “comme” est ainsi celui qui revient le plus souvent sous la plume de Baudelaire dans les Fleurs du Mal. La réciproque n’est évidemment pas vraie : ce n’est pas parce qu’on trouve le mot “comme” dans un texte qu’il prend des reflets
Comme ton pull Lire la suite »
Au tournant des XVIIè et XVIIIè siècles, à la fin du règne de Louis XIV, la ville de Paris eut un lieutenant général de police en la personne du marquis d’Argenson. Soucieux de ménager les deniers publics, ce dernier, les nuits de pleine lune, faisait installer, dans les lanternes dispensant l’éclairage public, des chandelles plus
Le bout de Monsieur d’Argenson Lire la suite »
Elle s’appelle Arundhati Roy, elle est indienne, elle a écrit il y a une douzaine d’années un roman exceptionnel, l’une des plus belles lectures que j’aie jamais faites, “le Dieu des petits riens” (The God of Small Things, Booker Prize 1997). Elle milite inlassablement pour la paix, et à son engagement social s’associe une lutte
Arundhati Roy et la vie de tous les jours Lire la suite »
Il m’arrive de prêter des livres. Je ne les revois jamais. J’avais acheté, assez cher, une belle édition illustrée des Fleurs du Mal. Impossible de remettre la main dessus. Peut-être se trouve-t-elle chez l’un de nos fils. Je ne vois pas à qui d’autre j’aurais pu la confier. Mais je ne me souviens jamais avec
Prêts de livres Lire la suite »
Il y a beaucoup de Montaigne sous Molière, et la raison en est que Molière a très bien lu Montaigne, et s’en est beaucoup inspiré. L’exemple le plus manifeste de leur proximité est fourni par le rapprochement entre l’Essai « Sur le pédantisme », et la tirade de Chrysale, dans « Les Femmes savantes ». Montaigne : François, duc de
Montaigne sous Molière Lire la suite »
