Le bout de Monsieur d’Argenson

Au tournant des XVIIè et XVIIIè siècles, à la fin du règne de Louis XIV, la ville de Paris eut un lieutenant général de police en la personne du marquis d’Argenson. Soucieux de ménager les deniers publics, ce dernier, les nuits de pleine lune, faisait installer, dans les lanternes dispensant l’éclairage public, des chandelles plus courtes, afin d’éviter qu’elles ne se consument inutilement.

Le peuple de Paris a toujours été persifleur. Il en fit une chanson :

Le bout de Monsieur d’Argenson
Se raccourcit avec la lune

ampoule-chandelle.png

C’est de cet épisode que date l’expression “faire des économies de bout de chandelle”.

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Jacques Langlois

N’est-ce pas là une anagramme “contrepéteuse”?

arbon

Je croyais la Comtesse férue de contrepets plutôt que d’anagrammes…

Jacques Langlois

N.B.: les lecteurs du “Canard Enchaîné” apprécieront, je l’espère, cette entrée du Marquis “sur l’album de la Comtesse”!

Jacques Langlois

Résultat de ces économies: “le bout d’Argenson” devient SON ARGENT DOUBLE…