J’ai lu hier soir, avec une certaine émotion, les Lettres portugaises. Ces lettres ont été écrites dans les années 1660 par une jeune femme nommée Mariana. Sa famille l’avait placée dans un couvent. Séduite par un jeune officier français, elle lui exprime avec une franchise et une sincérité poignantes son amour et sa douleur d’avoir […]
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Toute l’histoire du monde montre que les peuples se comportent généralement de manière assez docile, pourvu qu’on les laisse vivre tranquilles et qu’ils mangent à leur faim. Ils ne contestent les élites que quand ce pacte implicite est rompu. Panem et circenses, disaient cyniquement les Romains. J’ajouterai aussi un peu de considération.
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Personne ne me demande mon avis sur la réforme des retraites, mais je vais le donner quand même : je la trouve sur le fond imbécile et injuste. Alors que nous sommes entrés dans un monde où les machines et la technologie (voir encore les développements récents de l’intelligence artificielle) vont nous affranchir de très
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Drunk est un film danois qui a remporté l’oscar du meilleur film étranger il y a deux ans. Je l’ai vu cette semaine. Quatre amis, tous professeurs dans un même lycée, entreprennent de vérifier la théorie d’un savant norvégien selon laquelle il manque 0,5 degré d’alcool dans le sang des humains. Autrement dit, que nous atteignons
Il y a cette phrase de Max Jacob que cite Claudine : « Descends, le ciel est en bas ». Je suis bien d’accord : le ciel est en bas. Ici-bas. L’enfer aussi, me dira-t-on, je n’en disconviens pas. Mais cela ne doit pas empêcher de se concentrer sur le ciel. C’est curieux que ce soit
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Je n’avais pas lu le discours que François Sureau a prononcé l’an dernier lors de sa réception à l’Académie française. C’est fait. Dès sa seconde phrase, il a évoqué l’ombre de La Fontaine, dans le fauteuil duquel il siège désormais, et qui « reste à jamais le plus vivant d’entre nous, lui qui dormait vingt
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Cyberpunk : Peach John Eh bien nous y sommes. Le premier manga entièrement dessiné par une intelligence artificielle est arrivé dans les kiosques hier au Japon. L’auteur, de son propre aveu, est nul en dessin. Comme c’est aussi mon cas, ça m’ouvre des perspectives, en même temps que ça en bouscule d’autres. « Dessine-moi un
Dessine-moi un manga Lire la suite »
Une sorte d’immense foire expo sur la guerre. Des bus sillonnent l’espace en tous sens. Des braseros un peu partout. Il fait froid. Nous visitons des raffineries en ruines, des usines délabrées. Arrêt buffet à l’étage d’un grand immeuble éventré, avec distribution de plateaux repas. De la soupe aux choux et un bout de pain.
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Voici un ouvrage comme je les aime : bref, léger, drôle, étonnant. Qu’on en juge : entre un petit conte absurde et une très courte mais réjouissante nouvelle, surgit une page blanche, qui ne l’est d’ailleurs pas complètement puisqu’y figure une note de bas de page précisant que « ces pages blanches illustrent des phénomènes
En vidant les cartons destinés à remplir ma bibliothèque, j’ai découvert que je possédais deux exemplaires d’un livre que je n’avais jamais lu : le journal de Samuel Pepys (1633-1703). L’un d’eux provenait certainement de la collection de ma mère. Je l’ai pris, et l’ayant ouvert, j’ai picoré joyeusement pendant une heure ici et là
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