De l’origine des cigales
Ah ! Qui dira un jour combien c’est dur D’oublier son éducation pour devenir enfin cigale Vivre d’amour de musique et d’azur. (La Fontaine, […]
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Ah ! Qui dira un jour combien c’est dur D’oublier son éducation pour devenir enfin cigale Vivre d’amour de musique et d’azur. (La Fontaine, […]
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Restons au XVIIè siècle, et revenons à ma chanson. Enfin, pas tout à fait. Il faut d’abord que je vous livre ce que La Fontaine a écrit sur sa tombe, et dont vous allez apprendre les conséquences pour ma vie. Jean s’en alla comme il était venu Mangea le fonds avec le revenu Tint les
L’épitaphe d’un paresseux Lire la suite »
Un homme entre par le côté, il tient une lanterne à la main, il parle, un jargon bizarre, où toutes les lettres sonnent, qui n’est autre que du français baroque, il raconte un voyage dans la lune, dont le récit commence ainsi: « Voici comment je me donnai au ciel. Je m’étais attaché autour de
L’autre monde ou les états et empires de la lune Lire la suite »
Le Phèdre de Platon est un dialogue varié dans son fond comme dans sa forme. On y parle de l’amour, de la parole, de l’écriture, de la mort, de la campagne. C’est une vraie discussion entre deux amis, un jour d’été, à l’ombre d’un grand arbre, les pieds dans l’eau. A un moment, la conversation
La faute et l’honneur Lire la suite »
Quels progrès a-t-on fait depuis 1968 ? Les toilettes sont devenues payantes. Et sont (au moins extérieurement) plus propres. Grâce à M. Decaux, elles sont plus difficiles à taguer. Les graffitis de cabinet ne suscitent donc plus autant le rire, la méditation ou la rêverie qu’au bon vieux temps de Beggars Banquet. Quoique… (On se
Toilettes post-soixante-huitardes Lire la suite »
Mon ami Scott Bricklin se familiarise peu à peu avec la langue française, mais ne la maîtrise pas encore parfaitement. L’autre soir, au sortir d’un concert où il m’accompagnait, nous sommes allés manger un rapide morceau. Pour boisson, il demanda au serveur surpris un “pinochet” de vin rouge. Je me suis dit demandé si
Un pinochet de rouge Lire la suite »
Jacques Higelin. Concert du 27 avril 2006 au Printemps de Bourges. Il est minuit. Une petite fille exténuée monte sur scène pour lui offrir des fleurs. Il l’embrasse, puis la prend par la main, et part se promener avec elle sur la scène. « C’est la première fois que tu vois un endroit comme ça?
Higelin à Bourges Lire la suite »
– Le pabo là-hi !… Le pédra là-ti !… Le dropa ha-là !… Flûte !… Le truc, enfin !… Le drapeau, quoi !… Là-haut !… Virez-moi ça ! “Le yéto là-hi!… Le yéya là-ti!… Le téyi ha-là!… Flûte!… Le truc, enfin!…Le yéti, quoi!… Là-haut!…” Hergé. Tintin au Tibet.
La flamme olympique à Paris Lire la suite »
Je pensais en avoir fini avec cette série pétaradante, eh bien non ! Yolaine de la Bigne l’avait annoncé le 19 mars à l’Essaion, et le journal «le Monde» en date du 5 avril reprend l’info : il faut désormais s’intéresser au kangourou. Car si le kangourou pète et rote comme tout le monde, lui
Paître et avoir pété : V. Le coup du kangourou Lire la suite »
Une auditrice attentive m’a fait remarquer que j’aurais pu inclure l’Aretin, comme Eschyle ou Molière, dans l’inventaire (forcément incomplet) des figures originales de la mort auquel je me livre dans Felix. Elle a raison. Voici comment Maupassant raconte ce trépas : ” La mort de Pierre Arétin est vraiment surprenante et bien digne de sa
Choir de sa chaise et partir Lire la suite »