Lu – vu – entendu

Dhou’l-Roummah

J’ai cité hier Dhou’l-Roummah, mort en 735 de notre ère (117 de l’Hégire). Dans la source dont je dispose (l’excellente anthologie de la poésie arabe, parue aux éditions Libretto), sa date de naissance n’est pas mentionnée. Il y est précisé toutefois qu’il s’agit du dernier poète bédouin, héritier d’un temps où les poètes étaient aussi […]

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Coup d’aile

J’ai été attristé par la nouvelle de la mort de Philippe Jaccottet, délicat et profond poète. Le Monde dans sa nécrologie rapporte cette phrase de lui : « Dans la poésie que je préfère, celle d’un Hölderlin, d’un Dante, d’un Hopkins, ce qui me touche profondément, c’est qu’elle est exaltante au sens propre du mot,

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Thomas Wyatt

Thomas Wyatt (1503-1542) est un poète anglais de la Renaissance qui entretint une relation amoureuse avec Anne Boleyn alors qu’ils avaient tous les deux une vingtaine d’années. On suppose, sans en être sûr, qu’ils ont été amants. Il fut aussi l’ami d’Henry VIII. Henry VIII fit la connaissance d’Anne, et débuta une histoire qui allait

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Les vieilles filles, les singes et l’enfer

L’assiette était exposée dans le vaisselier d’un ami. Son inscription m’a intrigué : « les vieilles filles conduisent les singes en enfer ». Amusant, pensé-je, mais qu’est-ce à dire ? D’une première exploration dans un moteur de recherche, il n’est pratiquement rien sorti : juste la supposition — contestable et anonymement formulée — que les

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La Mer – Bernard Moitessier

On sait l’admiration que j’ai pour Bernard Moitessier. A partir des bobines qu’il avait tournées pendant sa longue route autour du monde, sa femme Françoise avait réalisé en 1970 un documentaire simplement intitulé La Mer. France 3 l’a diffusé récemment. Cinquante minutes fascinantes. Les mots sont rares, le ton très simple. Tout ce que dit

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La négresse blonde, de Georges Fourest

Sur ses fesses bariolées on écrivit en violet deux sonnets sibyllins rimés par le poète Mallarmé J’ai découvert les œuvres de Georges Fourest grâce à mon deuxième grand-père maternel lorsque j’étais adolescent. C’était un esprit libre et gentiment provocateur qui, connaissant mon penchant pour la littérature et prenant plaisir à m’initier à des choses qui

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