Lu – vu – entendu

Martine est candidate ; Laurent la soutient. Martine participe à des débats ; Laurent commente. Je l’ai entendu dire textuellement à la télé : « Martine est précise. C’est la plus précise de tous… Ce soir, elle a été précise. Par exemple, sur l’Europe, elle a dit qu’il fallait être à la fois offensif et […]

« Quelqu’un me dit qu’il a écouté mon disque en boucle… moi aussi (j’en ai écouté des disques en boucle), d’autant que quand t’avais pas de tune, t’en avais pas beaucoup, et ton disque tu l’avais pour longtemps, tu l’écoutais bien. Si tu pouvais même l’écouter sur la tranche, tu le faisais ». C’est Yves

Entendu il y a peu sur une chaine de télé lors de la rubrique météo : Il faut s’attendre à un samedi automnal, surtout dimanche. Cela m’a rappelé qu’une année, en feuilletant le calendrier, une de mes amies s’était étonnée que le 14 juillet tombe un mardi après-midi.

Dans un des derniers numéros du journal américain The Nation, on trouve une belle réflexion sur le 11 septembre. Elle est signée d’Ariel Dorfman, un écrivain et dramaturge ayant la double nationalité chilienne et américaine, qui est à ce titre bien placé pour savoir qu’avant le 11 septembre 2001 à New York il y avait

« Pour bien écrire il faut faire un effort, non certes pour chercher ses mots, mais pour arriver à bien comprendre ce que l’on veut dire. Il y a une tendance dangereuse à se contenter en tout d’un à peu près. Savoir écrire, c’est ne pas se contenter d’un à peu près ». C’est Henri

En me rendant chez un ami, j’avise une note du syndic affichée dans l’entrée de son immeuble. Le responsable y explique longuement et patiemment aux co-propriétaires que s’ils ont trop chaud dans leur appartement alors que le chauffage est allumé, il est préférable de couper les radiateurs plutôt que d’ouvrir les fenêtres. (Cet immeuble doit

Il est chanteur, musicien, comédien, mime, clown, imitateur, poète, peintre. Tous ces talents (à l’exception du dernier), il les exerce sur scène, et les donne à voir dans un spectacle d’une “infinie tendresse” (c’est son titre) qui est aussi parfois d’une infinie drôlerie. Le mélange des genres est sans doute l’art le plus difficile qui

Cette conductrice un peu fantasque est également ce jour-là notre hôtesse. Elle organise un convoi de voitures entre le restaurant où nous avons tous déjeûné et le lieu où va se poursuivre la réception. Je suis déjà au volant, elle me parle par la vitre baissée. – Untel, qui est dans la voiture bleue, suivez-le,

Retour sur la rentrée de Sciences Po. Elle est tombée sur un sujet de débat “fantaisiste” : Faut-il arrêter les fontaines quand il pleut ? Elle doit dire que non. Défendre le point de vue qui est apparemment celui du gaspillage, celui de l’eau gâchée et inutile, celui du “laisser-couler”. Et elle entame : –

Deux amis se racontent leurs vacances. L’un d’eux s’emerveille de la visite qu’il a faite au château de Vaux-le-Vicomte. Il ajoute: – Tu sais, c’était quelque chose, les rapports entre Fouquet’s (il fait sonner le s) et Louis XIV. L’autre le reprend : – Fouquet. Fouquet et Louis XIV. Fouquet’s, c’est avec George V.