Le fil des jours

Hamacs

  Mets ta douleur dans un hamac, balance ta peine, disperse-la sous les palmes. Etire-la jusqu’à la lèvre de l’horizon pacifique. Mets ta voix dans un chant, accorde-la à la musique de la mer. Mets ta joie dans tes yeux. Goûte-la. Eprouve-la. Eblouis-toi de sa lumière. Mets ta vie sous l’aile vaste du pélican. Remercie

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Michelle Vian

Claudine est aujourd’hui 3 février l’invitée de l’émission “A plus d’un titre”, en direct sur France Culture à 16h, pour son livre “Boris Vian à vingt ans” (Editions Au Diable Vauvert). Le témoin-clé de l’époque de la vie de Boris Vian à laquelle s’intéresse le livre de Claudine, qui sort demain en librairie, c’est Michelle

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Rue Eugène Gibez

Ma grand-mère paternelle était une femme joyeuse. Il parait qu’elle pouvait être sévère, autoritaire. Moi, je n’ai que des souvenirs de rires avec elle. Sur ses vieux jours, j’avais une vingtaine d’années, elle s’est cassé le col du fémur. On l’avait opérée dans une clinique de la rue Eugène Gibez, dans le quinzième arrondissement de

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Pélicans

Le pélican vole au ras de l’eau. Il plane à quelques centimètres de la mer. Il se glisse dans les rouleaux. Du bout de l’aile, il effleure le creux de la vague, sans jamais se faire rattraper par elle, ni même se faire mouiller. Il est vif, précis, parfaitement calme. En groupe, il se déplace

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La Meta

La maison s’appelle “La Meta”, c’est-à-dire le but, ou la cible, en espagnol. C’est aussi le surnom de sa propriétaire (et architecte). C’est une maison sans mur extérieur. On y est dedans et dehors à la fois. Il n’y a pas de limites, pas de cloison totalement fermée, pas d’angles droits. L’air y pénètre puissamment,

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