Ayant été enrhumé ces derniers jours, ma tendre épouse m’a incité à redécouvrir les vertus des fumigations. Le remède est ancien, simple et présumé de bon sens (ce qu’on appelle un remède de grand-mère). Il s’agit de se mettre la tête entourée d’une serviette, pendant dix minutes, au-dessus d’un bol d’eau bouillante dans lequel on aura dilué une décoction de plantes aromatiques. Ça dégage les sinus. On ressort de là tout rouge et tout transpirant, comme d’un hammam pour le crâne, mais heureux (pour quelques instants) de pouvoir respirer plus librement.
L’eau chaude aurait d’autres vertus. Il y a peu, j’ai lu qu’on avait proposé qu’elle serve de produit de substitution au Viagra, au triple motif qu’elle “durcit les oeufs, gonfle les saucisses, et ouvre les moules”. Je n’en suis pas encore à l’utiliser dans cette indication, pour laquelle il me paraitrait en tout état de cause nécessaire de bien préciser les précautions d’emploi.
Et quand je pense à cette expression dévalorisante : Ah ! ben, celui-là, il a pas inventé l’eau chaude.
Attention, chatte échaudée craint l’eau froide!