Jean-Pierre Arbon

Hédonique (ou pas)

Me renseignant récemment sur les prix des terres agricoles, et m’étant rendu pour ce faire sur le site de la SAFER, j’ai découvert que le prix d’un bien pouvait se voir affublé de l’épithète hédonique. Je l’ignorais. Mon dictionnaire définit hédonique comme suit : « se rapportant à l’hédonisme, à la recherche du plaisir » […]

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Bezos, vingt ans après

J’ai retrouvé, dans le bureau de mon père, deux classeurs qui étaient consacrés à mes activités : d’entrepreneur d’abord (lors de l’aventure de 00h00.com), de chanteur ensuite. Ils contenaient pour l’essentiel des coupures de presse, patiemment collectées par mes parents, sur ceux de mes faits et gestes qui avaient, à un moment donné, retenu l’attention

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La Vierge

Nous sommes entrés depuis quelques jours dans le signe de la Vierge, sous lequel sont nées quelques unes des personnes les plus chères à mon cœur. La Vierge du zodiaque s’appelle Astrée. Elle est fille de Zeus, et sa mère est Thémis. Comme sa mère Thémis elle incarne la justice. Ovide nous dit qu’après l’âge

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Deux façons de se dessécher le cerveau

Que de temps passé devant les écrans ! On s’en plaint, et nombreux sont ceux qui, depuis longtemps, craignent que cette activité, pratiquée sans modération, ne soit abrutissante. — Tu ferais mieux de lire, entend-on souvent dire aux enfants. Mais la même prévention existait autrefois à l’égard de la lecture. Dans Don Quichotte, Cervantès note

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Le chant du bégonia

Tous les festivals n’ont pas été condamnés cette année par le Covid à la triste alternative d’être annulés ou de devenir virtuels. Le Festival International de Musique des Plantes est l’un des rescapés de l’hécatombe. Limitant sa fréquentation à quelques dizaines de visiteurs, il s’est tenu la semaine dernière à Gaujacq, commune limitrophe d’Amou. C’est

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Le tout-au-canal

Les maisons d’Amou qui donnent sur la place de la Tecouère étaient autrefois bordées d’un canal. Vers les années 1900, anticipant sur le tout-à-l’égout, leurs propriétaires avaient jugé pratique d’installer des latrines sur leur balcon à l’étage. Ce qu’on déposait dans la chaise percée tombait directement dans l’eau trois mètres plus bas. La plus grande

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