Nous faisons nos adieux à la nombreuse famille. Tout le monde est rassemblé devant la grande maison. « — Au revoir ! — Bon voyage ! — Bonne route ! — Au revoir, vous deux ! » L’une de mes belles-sœurs, cependant, se contente d’un petit « à tout de suite ! ». La voiture démarre. Tous les bras s’agitent. Nous […]
A tout de suite Lire la suite »
Nous faisions une promenade en famille, dans les Vosges. C’était un parcours de plusieurs kilomètres, et les neufs marcheurs que nous étions ne progressaient pas tous à la même vitesse. Après une montée raide et pierreuse de près d’une heure dans une épaisse forêt, nous nous étions scindés en trois groupes. Les deux premiers se
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C’est les vacances. Il fait beau. Tout va bien. Le présent est magnifique. Je me glisse en lui comme en un lit joyeux. Je le déguste jusqu’à la dernière miette. Merci à la vie.
A la suite de mon article sur la gestion des mécontentements populaires, mon ami Jacques Langlois rappelait judicieusement, il y a quelques semaines, la phrase d’Edgar Faure ( c’était au temps de la IVe République, mais de ce côté-là rien n’a changé ) : « Le Tour de France démarre, le gouvernement est tranquille pour trois semaines ». Reste à
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Voici les premiers fruits du travail d’Augustin. Comme on voit, ce sont des légumes (les fruits proprement dits viendront plus tard). Cette récolte inaugurale marque l’aboutissement d’un projet de deux ans et demi. Augustin était ingénieur du son. Mais il a toujours préféré la campagne à la ville, et comme beaucoup de personnes de sa
Le village de Brassempouy, tout près d’Amou, où l’on trouve à la fois des anges et des aurochs, organise le weekend prochain sa seconde fête de la Préhistoire. Le programme est dense et très complet. L’Art est à l’honneur, et chacun pourra se familiariser avec les savoir-faire de nos ancêtres d’il y a trente mille
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Oh ! L’impression nauséeuse que j’éprouve souvent en parcourant les publications de mes amis sur Facebook… Ce n’est la faute d’aucun d’eux individuellement (j’ai éliminé de mon mur tous ceux qui ne disaient jamais rien d’interessant), mais cette juxtaposition d’indignations, de photos (spectaculaires, artistiques, de vacances), de blagues, de prises de parole, de souvenirs personnels,
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La pantagruéline prognostication est une sorte d’almanach astrologique perpétuel, dans lequel Rabelais, pour se moquer des prédictions des devins et astrologues qui, l’imprimerie aidant, s’étaient mis à abuser de la crédulité populaire, propose sa propre prognostication, « certaine, veritable & infaillible pour l’an perpétuel, et nouvellement composée au profit & advisement de gens estourdis & musars de nature ».
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Vincent Roca est un virtuose de la langue comme j’en connais peu. Il la manipule, lit-on sur son site, « avec des pincettes et de l’amour, façonnant dans son laboratoire à mots, des entrelacs linguistiques, des images verbales, des chocs sémantiques, autant de délires textuels déclamés à la cantonade ou couchés sur le papier des livres.
Pendant l’été 1944, la maison avait servi de cantonnement à une section du corps d’armée américain du général Omar Bradley chargée de surveiller la côte. Elle en garde encore les traces sous forme d’inscriptions à divers endroits sur ses murs, que les propriétaires ont pris soin de ne pas effacer. Je ne sais selon quels
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