On pense rarement à lever la tête quand on passe sous un arbre. On a tort. La vision s’ouvre sur des perspectives nouvelles : la ramure se déploie sur fond uni ; le contraste des couleurs s’accentue ; la géométrie végétale éparpille ses lignes de fuite vers le ciel.
L’esprit peut s’épuiser à les suivre. Mais il peut aussi, comme un oiseau, voleter de branche en branche, et se poser où il veut.