Devos
Un bout de bois a deux bouts. Cassez-le en deux. Avez-vous deux bouts ou bien quatre ? Devos en avait fait un sketch. Devos… Il jouait avec la langue, sur le bout de laquelle il trouvait un cheveu, qu’il coupait en quatre et ça tenait debout.
Un bout de bois a deux bouts. Cassez-le en deux. Avez-vous deux bouts ou bien quatre ? Devos en avait fait un sketch. Devos… Il jouait avec la langue, sur le bout de laquelle il trouvait un cheveu, qu’il coupait en quatre et ça tenait debout.
Poursuit-on la lecture de l’apologie du faire de Lacordaire, on tombe sur une amusante exaltation du ver de terre : « L’être le plus infime, en venant au monde, y apporte une mission qui correspond à la fin pour laquelle il a été créé, mission ou fonction qu’il accomplit par un travail. Le ver de
Exaltation du ver de terre Lire la suite »
« Travailler, c’est faire. On peut avec peine ; mais la peine n’est pas de l’essence du travail. Son essence se résume dans ce mot énergique et glorieux : faire. Or, vous ne pensez pas que Dieu, qui a tout fait, eût destiné l’homme à une immortelle oisiveté. » Voilà comment Henri Lacordaire (1802-1861, journaliste,
Et voilà le travail Lire la suite »
Henry David Thoreau n’aimait pas le café. Plus exactement, il n’aimait pas le piège dans lequel on tombait quand on aimait le café. En Nouvelle-Angleterre, à l’époque, c’était une boisson de luxe qui coûtait fort cher. Or Thoreau avait un voisin, à Walden, qui était « accro » au café et qui, pour pouvoir en
Les pièges du café Lire la suite »
Il m’arrive souvent, à l’heure de publier un billet sur ce blog, de constater que je n’ai rien à dire. Rien à dire est ma position par défaut dans pas mal de situations. Face à la plupart d’entre elles, non seulement j’éprouve assez peu le besoin de parler, mais encore, pour dire la vérité, je
Ce sont des vœux (très) tardifs que je viens de recevoir, mais qui m’ont fait grand plaisir. Il se composent d’une dizaine de souhaits, parmi lesquels je retiens celui-ci : « Que de temps à autre tu aies le temps de t’asseoir sur une petite chaise confortable au milieu de ta cour intime, pour respirer profondément,
Autre campagne électorale (je tiens ces histoires de mon grand-père, qui s’en amusait beaucoup). Dans une salle semblable à la précédente, un candidat défile son programme et ses promesses. Il ne compte pas rogner sur la dépense. « Je serai large, dit-il, sur l’école ! Je serai large sur la santé ! Je serai large
La scène se déroule au cours d’une campagne électorale dans un village, autrefois. Dans une petite salle, un candidat fustige le bilan du sortant. « Nous sommes déçus, nous sommes tous déçus ! » conclut-il. Dans l’assistance une voix s’élève : — Merci pour la cédille !
Est-ce le signe que la campagne présidentielle commence à agiter les esprits ? J’observe en tout cas un regain d’activité autour de mon (vieil) article sur la fausse fable Le chien et les chacals. C’est ainsi qu’un commentateur (qui écrit sous pseudo, et avec une fausse adresse) me chicane en me reprochant « d’utiliser le
Le vrai du faux Lire la suite »
Dans la nécrologie de Monica Vitti parue hier dans le Monde, on lit ces mots d’Antonioni sur les yeux de l’actrice : « C’est ce qu’il y a en elle de plus bizarre. Ils ne s’arrêtent sur aucun objet, mais fixent de lointains secrets. C’est le regard d’une personne qui cherche où finir son vol et
Les yeux de Monica Lire la suite »