Sur la lancée de “Est-ce ainsi que les hommes vivent“, je poursuis avec Aragon. Les choses vont comme elles vont De temps en temps la Terre tremble Le malheur au malheur ressemble Il est profond profond profond Vous voudriez au ciel bleu croire Je le connais ce sentiment J’y crois aussi moi par moments Comme […]
De temps en temps la Terre tremble Lire la suite »
Une bonne part de la folie du monde tient dans la juxtaposition de ces deux photos. Les miliiers de milliards dépensés en traitement de la crise par le G20 visent naturellement à éviter que les voitures ne tombent en panne. © Kevin Carter “Life is a tale Told by an idiot, full of sound
C’est ainsi que les hommes vivent Lire la suite »
L’enseignement officiel du Français au lycée s’est affranchi d’une contrainte idiote et fastidieuse: la chronologie. On commence désormais par étudier les auteurs des XXè et XIXè siècles, avant d’aborder ceux des XVIè, XVIIè et XVIIIè. Pour parfaire cette libération, on a aussi déconnecté le programme de français du programme d’histoire, et hop! voilà les oeuvres
Montaigne et l’inspecteur Lire la suite »
J’ai découvert le “Lunatic Lover” d’Ibn Arabi dans l’extraordinaire livre de Marielle Bancou, The Color of Love. Ce livre se présente comme une anthologie de poèmes d’amour, peints à la main. C’est en fait un étonnant dialogue entre une artiste et la poésie, une recherche formelle inédite et éblouissante. Chaque poème peint est l’équivalent pictural
The Color of Love Lire la suite »
Enfoncez la touche d’un piano, ou pincez une corde de guitare, plutôt vers les graves, et écoutez. Ecoutez jusqu’au bout. Ecoutez le son qui se déploie, s’atténue et meurt de l’épuisement de sa vibration. Ecoutez-le s’enrichir et se dépouiller de l’infinie subtilité de ses harmoniques. Ecoutez comme il vous amène au silence et au songe.
Chemins du songe Lire la suite »
Le monde est surprenant. Surtout le 1er avril. Je viens de vérifier dans le Larousse: même les poissons ont l’air étonné. Jusqu’à l’anchois et au coffre cornu. Jusqu’au barbier et au malarmat. Et au chondrostome! Et pourtant, le chondrostome… Je n’avais jamais entendu dire que le chondrostome s’étonnât facilement. D’ailleurs personne n’a jamais entendu dire
Chondrostome d’avril Lire la suite »
Saura-t-on jamais comment furent créées les Cyclades? On raconte que des nymphes, ayant refusé de consentir un sacrifice à Poséidon, furent transformées en îles et en rochers, et que c’est ainsi qu’apparurent les Cyclades, au milieu des eaux de la mer Egée. On raconte aussi que Dieu créant comme potier la terre, se secoua les
De nymphes et d’argile Lire la suite »
Non non non non Arbon n’est pas mort Non non non non Arbon n’est pas mort Car il blogue encore Car il blogue encore ! (A chantonner sur l’air de Saint Eloi n’est pas mort. A ce sujet, je précise que je reste aussi, modestement, un disciple de Saint Eloi quant à d’autres signes de
Non non non non Arbon n’est pas mort Lire la suite »
Un jour, peut-être, ce blog sera posthume. J’ai quelques articles d’avance, en général cinq ou six, dont la publication est programmée. Aussi, si je passais sous un autobus, ça ne m’empêcherait pas pendant quelque temps encore de me comporter ici comme si j’étais vivant. Qui sait, à l’heure où vous lisez ces lignes, si je
Je songe, je ne sais pourquoi, au mot songe. On en faisait un large usage au XVIIè siècle, où il ne signifiait pas tant le rêve qu’une “construction de l’imagination à l’état de veille”, ainsi que l’avait défini Montaigne. Le plus bel exemple se trouve dans La Fontaine: Un lièvre en son gîte songeait Car
Qualité du songe Lire la suite »
