Chateaubriand
En lisant* au siècle dernier la chronique boursière du Figaro, on pouvait apprendre que M. de Chateaubriand, « le poète en prose », croisant un jour M. de Lamartine, « le poète en vers », l’avait traité de grand nigaud.
Lamartine
Cet écho a soulevé en moi une série de questions. Pourquoi trouvait-on à l’époque des nouvelles des people au milieu des informations politico-économiques et des indiscrétions financières ? Cette appréciation peu flatteuse était-elle motivée par des considérations politiques ou littéraires ? Qu’aurait donné la suite de l’algarade entre ces deux personnages sur un plateau télé ou les réseaux sociaux ? Et en quoi consistait le point Godwin avant Hitler ?
* Le Figaro du 20 octobre 1867, dans Le monde à la Une, une histoire de la presse par ses rubriques, Editions Anamosa