J’ai dit que les articles à connotation sexuelle étaient surreprésentés dans le classement annuel que révèlent les statistiques de consultation de mon blog, et en voici une illustration supplémentaire.
La journée de l’orgasme connait depuis cinq ans un pic de lecture aux alentours du 21 décembre. J’en conclus que les gens s’informent, et s’intéressent, en théorie au moins, à la question.
Il parait que depuis 2006 – mais je n’en entends parler qu’aujourd’hui – le 21 décembre est la journée de l’orgasme. Un site consacré à la question nous indique qu’en 2013, deux milliards et demi d’orgasmes se sont produits chaque jour, hommes et femmes confondus, soit 100 millions par heure, et 1,5 million à chaque minute.
Héberlués par la quantité phénoménale d’énergie positive que cela représente, les promoteurs du mouvement The Global Orgasm proposent de mettre tout ce plaisir au service de la paix dans le monde. Naturellement (et comme il est habituel dans ce genre de cas), si tout le monde s’y met ensemble, l’impact n’en sera que plus fort. C’est pourquoi aujourd’hui 21 décembre, chaque être humain parvenu à maturité sexuelle est invité à atteindre l’orgasme à 11h11 GMT, « avec un partenaire ou tout seul ».
A cette heure-là (12h11 heure de Paris), j’ai rendez-vous avec un ami. Aussi louable que soit la cause de la paix, et pour sympathique que soit cet ami, il est à craindre que je ne participe pas à ce vaste élan collectif.