Les nouveaux carnets

Du clown à Kafka

Cette idée, que j’évoquais hier, de trouver le dieu de chaque émotion qui est en soi, n’est pas qu’une idée de clown. Elle n’est pas qu’un ressort du spectacle, elle est sans doute l’essence de tout travail artistique. C’est peut-être un coq à l’âne, mais il y a à Prague un musée Kafka, dont la […]

Du clown à Kafka Lire la suite »

Heureux les fêlés

Il y a deux ans, j’ai participé à un stage de clown, remarquablement animé par Hervé Langlois, fondateur de la Royal Clown Company. Il m’a fait comprendre qu’on peut tout être sur scène, à condition de l’être superlativement. C’est inscrit dans la situation: des gens payent pour assister à un spectacle, ils veulent donc quelque

Heureux les fêlés Lire la suite »

Pub

Je ne suis pas technophobe, mais j’ai tendance à ne pas me laisser entraîner à acheter des nouveautés au seul motif qu’elles viennent de sortir. Par exemple, en matière de téléphone mobile, je viens de conserver pendant près de sept ans un bon vieux et solide Nokia qui remplissait parfaitement son rôle. Pas de photos,

Pub Lire la suite »

Epitaphe de 2008

Eh bien voilà! Une année qu’on enterre. Que dire de 2008? Je ne suis pas doué pour les épitaphes. C’est tout un art, les épitaphes: faire tenir la quintessence d’une existence en quelques mots. Ainsi, pour un hypocondriaque: “Je vous l’avais bien dit que j’étais malade” ou pour un avare: “Ci-gît, dessous ce marbre blanc

Epitaphe de 2008 Lire la suite »

Joyeux et Paillard

Je n’ai pas dit, en évoquant il y a quelques jours mon nouvel ami Maurice Joyeux, qu’il était prêtre. Il vit à Koukou au milieu d’un demi-million des réfugiés et déplacés (200 000 tchadiens, 280 000 soudanais), et l’immense tâche de les assister, matériellement et moralement, ne l’effraie pas. Joyeux rimant avec Noël dans presque

Joyeux et Paillard Lire la suite »

Betty Page

Betty Page, qui était brune, était une sorte de grand tante de Trucula Bonbon, qui était blonde. Elle vient de mourir. C’était la pin-up américaine type des années 50, dont on trouvait la photo ou la silhouette dans toutes les vraies cabines de camionneurs. C’était aussi quelqu’un pour qui mon ami Michel Béra avait une

Betty Page Lire la suite »