Eh bien voilà! Une année qu’on enterre. Que dire de 2008? Je ne suis pas doué pour les épitaphes. C’est tout un art, les épitaphes: faire tenir la quintessence d’une existence en quelques mots. Ainsi, pour un hypocondriaque:
“Je vous l’avais bien dit que j’étais malade”
ou pour un avare:
“Ci-gît, dessous ce marbre blanc
Le plus avare des hommes de Rennes
Qui mourût tout exprès le dernier jour de l’an
De peur de donner des étrennes”
Le plus avare des hommes de Rennes
Qui mourût tout exprès le dernier jour de l’an
De peur de donner des étrennes”
2008 fut-elle une année avare? En tout cas elle meurt en son dernier jour.
Souhaitons que celle qui suivra fasse de même.
Bonne et heureuse année à tous!
Il y eut aussi cette épitaphe pour une marquise du XVII°s : “Ci-gît, dans une paix profonde / Cette Dame de Volupté / Qui pour plus grande sûreté / Fit son paradis en ce monde”… Bon paradis à tous pour 2009 ! Nathalie
un blog, n’est-ce pas une manière de lire à voix haute ? Nathalie