Mon dernier article, j’ai eu bien du mal à l’écrire. La faute à mon iPhone et à son application Notes, une fois de plus. A la place de Schubert et Brahms, j’ai eu droit à Schubert et brahmanes. Le regard du chef est devenu le regard du chat. Quant à la chair nue aux lignes […]
Schubert et brahmanes Lire la suite »
Nous assistons à un concert symphonique. Au programme : Schubert et Brahms. Notre position de spectateurs est assez inhabituelle : nous sommes placés juste derrière les violoncelles, en contrebas des contrebasses, ce qui nous offre un point de vue original, du côté des graves et de la rythmique, en plein sous le regard du chef.
Aisselle musicale Lire la suite »
La préparation de l’édition 2015 de Chansons et mots d’Amou bat son plein. Entre les bénévoles, le travail est réparti par commissions (hébergement, restauration, transport des artistes, etc.) L’une de ces commissions connaît une activité particulièrement intense depuis quelques jours, à en juger par la fréquence des mails échangés entre ses membres, dont Claudine et
La grosse commission Lire la suite »
Le 29 janvier dernier, à Annecy, en démontant le décor de La Fontaine / Brassens, j’ai laissé tomber sur mon gros orteil droit, à la base de l’ongle, le panneau de l’un des cubes. Cela a causé un petit hématome, qui s’évacue lentement. Voici où nous en sommes, cinq mois plus tard. Je suis heureux
0,000000002 km/h Lire la suite »
Nous parlons de nos parcours respectifs. Elle dit : – Moi aussi j’ai ma longue route, et curieusement j’entends « moi aussi j’ai mal aux côtes ». Intéressant lapsus auriculae. Moitessier devait en effet avoir mal aux côtes pour s’en être tenu éloigné si longtemps, en haute mer. (Je rédige ces deux lignes avec le
Le chômage s’accompagne fréquemment chez ceux qui en sont victimes d’un sentiment de déchéance sociale et de dépréciation de soi. Puisque l’on ne travaille plus, on se sent inutile et sans valeur. Mais se rend-on bien compte du caractère historiquement daté de cette funeste impression ? Il y a deux cent cinquante ans, au sein
Travail et déchéance Lire la suite »
La querelle qui se déploie entre les taxis de France et Uber m’inspire des sentiments partagés. J’ai souvent, comme la plupart des Parisiens, pesté contre les taxis. Nombre insuffisant, courses chères, amabilité douteuse : on connaît les griefs. Mon premier mouvement a été de penser qu’une certaine concurrence ne pouvait pas leur faire de mal.
La vie de musicien est parfois difficile, mais pas tout le temps. L’ami Patrick Gorce, qui court en ce moment le monde avec Tony Allen (d’Essaouira à Saint Petersbourg en passant par Athènes et Barcelone, rien que depuis quatre semaines), – mais qui m’a fait la joie de me rejoindre au New Morning la semaine
Chambre avec vue et piano Lire la suite »
Les Anciens, autrefois, apprenaient le monde aux plus jeunes. Ils leur transmettaient ce qu’ils en avaient appris et compris. Ce n’étaient pas forcément des choses considérables, mais elles servaient de repères, on pouvait s’y fier en attendant de les valider ou de les nuancer par ses propres expériences. Et les jeunes, ayant grandi, pouvaient à
Tectonique des connaissances Lire la suite »
On n’est pas forcé de vouloir faire précéder son nom de Monsieur ou de Madame. Ce n’est pas tant que l’usage d’une « civilité » sente son cérémonial bourgeois un peu vétuste ; c’est surtout que, dans les formulaires en ligne, ladite civilité définit automatiquement votre sexe, dont sont friandes (si, si) les bases de
