Lu – vu – entendu

Haïm

Haïm est un spectacle qui, sous la forme d’une lecture musicale, évoque la vie d’Haïm Lipsky, septième enfant d’une famille juive polonaise, né à Lodz en 1922, violoniste virtuose, qui fut déporté à Auschwitz, et survécut miraculeusement grâce à la musique. (Je l’ignorais, mais il y avait un orchestre, à Auschwitz ; et plus incroyable […]

Haïm Lire la suite »

Voeux

Nous arrivons à la fin du mois de janvier, la période des voeux s’achève. J’en ai pour ma part reçu un certain nombre, de la part de parents, d’amis, ou simplement de relations que je remercie vivement d’avoir pensé à moi. Parmi ces envois, il y en a trois que je voudrais citer ici. Le

Voeux Lire la suite »

Smoking blues

Un de mes amis, qui fréquente Facebook sous le nom d’Ata Get, a entrepris d’y publier une série de photos. Cette série est principalement composée à partir de photos de cinéma, extraites de scènes où une femme est en train de fumer, puis retravaillées dans un équivalent numérique du bleu Klein. Il l’a appelée Smoking

Smoking blues Lire la suite »

Une épingle est tombée dans le chant des cigales

En feuilletant un livre intitulé “Les jardins du plaisir, érotisme et art dans la Chine ancienne”, j’ai été frappé par ce poème, où tout est son : Chevelure défaite par le coq matinal Une épingle est tombée dans le chant des cigales Écoutons dans la paix le vent printanier bruire Sous le paravent peint faisons

Une épingle est tombée dans le chant des cigales Lire la suite »

Fautes et opignons

La scène se passe au tribunal. Un prévenu s’indigne des fautes d’orthographe qui émaillent le rapport de police. Le procureur lui répond : – Et alors ? Il y a toujours des fautes d’orthographe dans un rapport de police. Sinon, c’est un faux !… Je fais le rapprochement entre cette “brève”, parue dans le Nouvels

Fautes et opignons Lire la suite »

Thaïs et Paphnuce

Claudine a une filleule, prénommée Thaïs, qui faisait récemment sa confirmation. Le groupe de jeunes en aube blanche dont elle faisait partie était assez nombreux, d’où une litanie des saints un peu longue et une cérémonie dont je ne voyais pas trop la fin. Je me suis donc mis, discrètement, à pianoter sur mon iPhone,

Thaïs et Paphnuce Lire la suite »

Où l’on voit qu’on ne doit jamais mettre Dieu dans la merde, et encore moins l’y laisser

Avertissement aux lecteurs de cet article : lire ceci   Ma chronique “lecture et abstersion” soulève une angoissante interrogation : que se passe-t-il si, pour « se nettoyer le derrière après défécation », on utilise par erreur un livre saint ? La prévoyance des théologiens de l’Islam – apparemment ce sont eux qui ont le

Où l’on voit qu’on ne doit jamais mettre Dieu dans la merde, et encore moins l’y laisser Lire la suite »

Lecture et abstersion

Une question a occupé l’esprit humain pendant des siècles, qu’on risque de ne plus se poser avec l’avènement du livre numérique ; abruptement formulée : peut-on se torcher avec un bouquin ? Curieusement, les sages des différentes civilisations ont généralement répondu par l’affirmative, tout en tenant parfois des raisonnements opposés. Je distinguerai globalement deux écoles

Lecture et abstersion Lire la suite »

La couille du pape

Dans “Renoncement”, le morceau de bravoure poétique qui ouvre sa “Négresse blonde“, Georges Fourest décrit les tribulations picaresques et provocatrices d’un aventurier imaginaire, qui se vante d’avoir, « par façon de divertissement, d’un coup d’estramaçon », éventré l’Empereur, puis châtré le Pape. Cette castration, il y a peut-être procédé par gourmandise. La couille du pape,

La couille du pape Lire la suite »