Lu – vu – entendu

Les ailes du métro

Enfants, nous doutions parfois du vent jamais de nos ailes. (Anne Brunterc’h) Ma conscience… ces battements d’ailes affolés contre la vitre du monde… (Marie-Lise Mullen) Deux citations relevées dans le métro l’été dernier. Je veux saluer ici la persévérante délicatesse dont fait preuve la RATP en mettant la poésie à l’honneur dans ses voitures et […]

Les ailes du métro Lire la suite »

Le vers le plus beau

Longtemps, j’ai pensé que le vers le plus formidable de la langue française était celui-ci : Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il ? Cet alexandrin de Verlaine me procure depuis toujours une sorte de vertige. J’aime son côté fracturé (3 pieds, puis 5, puis 4), sa puissance interrogative, et surtout la fulgurante et

Le vers le plus beau Lire la suite »

Pantagruéline prognostication

La pantagruéline prognostication est une sorte d’almanach astrologique perpétuel, dans lequel Rabelais, pour se moquer des prédictions des devins et astrologues qui, l’imprimerie aidant, s’étaient mis à abuser de la crédulité populaire, propose sa propre prognostication, « certaine, veritable & infaillible pour l’an perpétuel, et nouvellement composée au profit & advisement de gens estourdis & musars de nature ».

Pantagruéline prognostication Lire la suite »

La part du vent

​Écoutez nos défaites est un livre magnifique de Laurent Gaudé. Deux militaires chargés de missions spéciales, un Français, un Américain (Afghanistan, Irak, Syrie, Liban, Libye…) doivent se rencontrer, et l’un d’eux doit mourir. Leur histoire donne lieu à une vaste et puissante méditation polyphonique sur l’impossibilité de la victoire. D’Hannibal au Roi des rois d’Ethiopie,

La part du vent Lire la suite »