Le fil des jours

Il y a, dans un quartier résidentiel de Mexico, un petit hôtel charmant dans lequel Claudine et moi avons eu la chance de séjourner. Cet hôtel est formé de quatre maisons. Le propriétaire de l’hôtel nous expliqua que l’une d’elles avait été autrefois la propriété de l’actrice Lupe Velez, qui tourna beaucoup de séries B […]

Je lis que la dette publique de la France s’élève à 1500 milliards d’euros, et je lis qu’on dit que c’est beaucoup. Certains pensent que c’est tellement beaucoup que c’est trop, et que l’on est à la veille d’un épisode d’hyperinflation, seul moyen pour les Etats d’effacer leurs dettes sans avoir à les rembourser. Il

Lorsque je m’absente et que je sais que je ne pourrai pas alimenter ce blog pendant plusieurs jours, je rédige mes articles à l’avance, et j’en programme ensuite la publication. (Cette façon de faire m’a déjà inspiré une rêverie sur le blog posthume). Eh bien, depuis quelques jours, c’est le cas. Je ne suis pas

Il y a maintenant dans la plupart des dictionnaires en ligne une fonction “synonymes” qui fait ma joie. Si l’on consulte par exemple le verbe “chanter”, on voit que le plus proche synonyme en est “crier”, suivi par “dire”, “seriner”, “murmurer”, “répéter”, “publier”, débiter”, “pépier” et “rabâcher”. Fredonner, gazouiller, vocaliser, solfier, et tous les verbes

Les fumeurs sont bannis de la pub. On a ôté sa pipe à Tati, et sa cigarette à Malraux. Lucky Luke et le capitaine Haddock s’abstiennent depuis quelques années d’alcool et de tabac. Désormais, c’est Gainsbourg qui est privé de fumée. Je suggère, tant qu’on y est, qu’on supprime Molière, ou en tout cas Dom

Rien de plus simple que cette recette: déposez un chou-fleur, dûment coupé en morceaux, au-dessus d’un faitout rempli d’eau, afin de le faire cuire à la vapeur. Amenez à ébullition, puis allez faire un somme. Lorsque vous vous réveillez, quelques heures plus tard, constatez que l’eau s’est complètement évaporée, et que le chou-fleur a pris

J’ai reçu beaucoup de commentaires et de messages élogieux après le concert de la semaine dernière. Je remercie ceux qui se sont donné la peine de les écrire. Je remercie également ceux qui m’ont adressé des critiques, pourvu qu’elles aient été argumentées. Ce qui est exaspérant, c’est le “mmmmouais…” le “bof”, le “nul”, dépourvu d’explication.

C’est un endroit hors du temps, en plein Paris. La librairie José Corti, rue de Médicis, en face du Luxembourg. J’ai le souvenir (il me semble avoir le souvenir) d’y être entré, enfant, avec mes grands-parents, un jour qu’ils m’avaient emmené faire voguer un bateau à voile sur le bassin du jardin. J’y suis revenu

Boris Vian est mort en assistant à la première du film tiré de son roman “J’irai cracher sur vos tombes”. Philip K. Dick est mort la veille d’aller voir “Blade Runner”, tiré de son roman “Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques?” Ce rapprochement produit un sens étrange. Comme si ces deux auteurs, dont tout l’art

La dramaturgie d’un concert (j’espère que je ne vais pas choquer mon ami Maurice en écrivant ce propos apparemment -mais peut-être pas très- catholique) doit pour moi se caler d’une certaine façon sur celle de la messe. C’est curieux à exprimer ainsi, étant donné le nombre de fois (enfant surtout) où je me suis ennuyé