Jetai me
Je t’aime Jetai me Me jetai Pris un jour ma respiration, prononçai je t’aime, et me jetai dans tes bras dans ton lit dans le vide dans la vie à corps battant à coeur perdu Me jetai, sans retour, et me lâchai moi-même Quittai […]
Je t’aime Jetai me Me jetai Pris un jour ma respiration, prononçai je t’aime, et me jetai dans tes bras dans ton lit dans le vide dans la vie à corps battant à coeur perdu Me jetai, sans retour, et me lâchai moi-même Quittai […]
Trois jeunes harpistes jouent sur la place, et l’on est soudain plongé dans du Proust ou dans du Renoir. Soleil, chapeaux de paille, étés fleuris, grâce des corps, tout est là, musique comprise, dans un instantané quintessentiel de la douceur de vivre. C’est la résurgence de quelque scène immémoriale, sensuelle, et surannée, comme il en
Trois jeunes harpistes Lire la suite »
© Mustafa Ali / SIPA Le drame de la Syrie, c’est que le conflit actuel n’apparaît pas comme le combat des bons contre le méchant. Je dis ça vu de ma fenêtre. J’enregistre l’éternelle litanie: violence, vengeance, engrenage des abominations. La haine pure copule avec des calculs sordides. La sauvagerie se repait d’arrière-pensées glauques. Massacres
La Syrie vue de ma fenêtre Lire la suite »
Comment fait-on pour déterminer où se situe le centre du monde ? On lâche deux aigles de chaque côté de la Terre, l’un au Levant, l’autre au Couchant, qui volent à la rencontre l’un de l’autre. Là où ils se retrouvent, c’est l’endroit recherché. On le marque d’une pierre, et on y bâtit un temple.
Le centre du monde Lire la suite »
C’est un gigantesque hibou de métal, dressé vers le ciel, immobile, vaguement inquiétant. Il met dans les nues des couleurs électriques. Il attire la foudre et les hirondelles. On l’entend vaguement grésiller. Autrefois, dans les années soixante, on était fier de lui. Il disait le développement, le progrès. Il hululait qu’on était moderne. Dans les
Les ballonnements abdominaux constituent un trouble de santé le plus souvent bénin, mais peuvent se révéler gênants. D’après le site Doctissimo, il s’agit « d’une sensation de gonflement de l’abdomen avec besoin d’éructer ou d’émettre des vents ». Or un nouveau traitement vient d’être découvert, si j’en juge par la photographie ci-dessous, qu’un mien ami
Claudine l’a fort joliment dit en présentant le premier spectacle: dans le succès d’un festival, il y a la part des cigales, il y a celle des fourmis. La force de Chansons et mots d’Amou, ce sont ses bénévoles. Trente-cinq personnes qui se mobilisent pour distribuer les programmes, poser des affiches, monter (et démonter) la
Marie Christine Barrault est venue passer deux jours à la maison pour mettre au point le La Fontaine / Brassens que nous jouerons ce soir à Amou. Au cours d’un petit-déjeûner, elle a la gentillesse de me faire compliment sur la façon dont j’articule mon texte. Je lui réponds que, pourtant, j’ai parfois l’impression que
C’est une déesse aquatique pleine de grâce, et alanguie, qui semble tout imprégnée de l’atmosphère émolliente du Cabinet des Bains dont elle orne le plafond. Mais elle ne l’orne plus. Peinte vers 1655 par Eustache Le Sueur pour décorer l’hôtel Lambert dont Le Vau était l’architecte, elle a été détruite, en même temps que plusieurs
Déesse aquatique périssant par le feu Lire la suite »
Au cours d’une visite que je lui fais à l’hôpital, Maman me dit qu’elle a du mal à se concentrer, et qu’elle n’arrive plus à lire comme avant. Mais elle me parle étonnamment bien d’une toile dont la reproduction orne le mur de sa chambre. Aussi, la fois suivante, je lui apporte une monographie sur
Peindre le brouillard Lire la suite »