Trois jeunes harpistes

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Trois jeunes harpistes jouent sur la place, et l’on est soudain plongé dans du Proust ou dans du Renoir. Soleil, chapeaux de paille, étés fleuris, grâce des corps, tout est là, musique comprise, dans un instantané quintessentiel de la douceur de vivre.

C’est la résurgence de quelque scène immémoriale, sensuelle, et surannée, comme il en éclôt toujours — quelle chance ! — un peu partout en France, pourvu qu’il y ait des jeunes filles, et qu’il fasse beau.

(Luxey, Musicalarue, Orchestre JOSEM, 16 août 2013)

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Câline

Nous sommes dans les Landes, loin des falaises de Canapville.

Ici comme à Balbec, les jeunes filles produisent leur effet. L’époque ne fait rien à l’affaire, l’émotion reste la même : “Que de types imprévus (…) quelle fraîcheur, quelle naïveté dans les
traits”

Atmosphère surannée – je ne sais plus qui de nous deux a pris la photo, toi sans doute (elle n’est pas floue). « Pour avoir erré entre toutes (…) avant de se porter définitivement sur elle, mon
amour garda parfois entre lui et l’image d’Albertine un certain « jeu » qui lui permettait comme un éclairage mal adapté de se poser sur d’autres avant de revenir s’appliquer à elle »

Proust – A l’Ombre des Jeunes Filles En Fleurs

cepheides

Proust, en effet…