Jour de canicule. Trois pensées me viennent. 1) Deux vers de Georges Fourest, que je me récite en boucle : Sous le ciel coruscant et les rayons de feu D’un soleil infernal que le Diable tisonne 2) Parmi tous les migrants venus du sud, le plus terrible est cette chaleur. Que font les autorités ? […]
Jour de canicule Lire la suite »
On cite toujours les deux mots « carpe diem ». Ils sont tirés d’une ode du poète latin Horace (Ode I, 11), que je n’avais jamais lue avec attention. Elle se termine ainsi : Sapias, vina liques et spatio brevi spem longam reseces. Dum loquimur, fugerit invida aetas: carpe diem, quam minimum credula postero. (Sois
Décante ton vin Lire la suite »
Il fait si chaud que nous avons renoncé à sortir. Elle s’est installée dans la petite chambre, dont elle a fait son atelier, et s’est mise à peindre. Dans la pièce voisine, calé dans un bon fauteuil, je lis un livre en écoutant de la musique en mode aléatoire. Une heure passe, puis deux. Je
Comment était-il arrivé là ? Un papillon voletait dans la rame de métro. Il s’est d’abord posé sur la robe de Claudine, puis il est venu sur moi et n’a plus bougé. J’ai pensé qu’il avait besoin de reprendre ses esprits, alors moi aussi, pour lui offrir un répit, je me suis tenu immobile. L’animal
Un papillon dans le métro Lire la suite »
J’aime Tu hais Elle aimait Nous émettons Vous émiettez Ils sèment Je sue Tu sus Elle savait Nous sussions Vous suciez Ils savourent Je fuis Tu suis Elle a couru Nous accourrons Vous accrûtes Ils crurent Je suis Tu suis Elle essuie Nous suivons Vous suicidez Ils suintent Je tue Tu te tus Elle t’eut
Conjugaisons II Lire la suite »
Je suis Tu es Elle est Nous sommes Vous sommez Ils somnolent Je crois Tu croîs Elle crut Nous croyons Vous croissez Ils croassent Je peux Tu pus Elle pue Nous poussons Vous pûtes Ils pètent J’ouis Tu jouis Elle joue Nous jouxtons Vous joutez Ils ajoutent J’allais Tu vas Elle ira Nous nous en
Conjugaisons I Lire la suite »
Elle lui parle d’un homme qui est, dit-elle, un « mélange de saint et de sage ». — Alors, répond-il, ce doit être un saintge.
J’ai relu cette semaine un entretien que Christian Bobin avait eu avec un journaliste du Monde : « Il y a, dans ce que vous appelez joliment mon retrait, une part de caractère, une sorte de pudeur, et la crainte que la parole, en s’exposant trop souvent en plein jour, perde de sa vitalité. Rien
Moins de neige Lire la suite »
Un pied sur la terre ferme, un pied dans le sol mou Bras dessus bras dessous Vous cheminez en boitant Tout près de perdre l’équilibre Un coup d’œil sur l’horizon immuable Un autre sur vos ombres éphémères Vos vues se troublent Toute chose soudain devient floue Cependant, joue contre joue Et l’autre joue fouettée par
L’ami Béra m’a fait parvenir récemment un long et fort intéressant article intitulé « Comment marche ChatGPT ? » De ce que j’ai compris, la réponse à cette question est qu’on ne sait pas. Ce qu’on sait, c’est que l’intelligence artificielle repose sur une architecture simulant les réseaux neuronaux qui irriguent notre cerveau ; qu’on
Appeler un chat un chat Lire la suite »
