© Ata Get
(Petit sonnet de facture classique inspiré par l’image ci-dessus, retrouvée dans un coin de mon ordinateur.)
La mer était plate et le soleil bleu
Les voiles carguées par défaut de brise
Le vaisseau glissait au nord des banquises
Sans âme qui vive à son bord… Morbleu !
Sans âme et sans cap, sans vent et sans vivres
Les haubans meurtris, les vergues rompues
Comme un Hollandais qui ne volait plus
Il ne savait plus quelle route suivre
Chassant la marée de sa coque vide
Il trainait sans fin ses étais livides
Dans un hiver chaud et encalminé
De quel archipel cherchait-il l’aurore
Ce vaisseau mouillé de clapots sonores
Dont les vieux sabords chantaient les noyés ?
Magnifique ! Le sonnet et sa forme en écho au soleil couchant sont de ta plume ?
Et sais-tu qui est Ata Get ?
Oui, le sonnet est de ma plume. A la relecture six semaines plus tard, je m’interroge sur le jeu de mots entre “étai” et “hiver”. Je devrais peut-être remplacer par hublots.
Concernant Ata Get, j’ai toujours pensé que c’était Antoine, le compagnon de Rafaele. Voir à son sujet : https://arbon.website/article-smoking-…ata-get-97928303/ et la chanson Smoking Blues, que je n’ai jamais mise sur un disque mais qui est une de mes préférées https://arbon.website/article-smoking-blues-le-clip-ata-get-111719991/ https://www.youtube.com/watch?v=dklyehD6V74
Der fliegende Hollander peut-etre?