Jean-Pierre Arbon

À la nuit tombée

C’est une maison magnifique dans un paysage sublime. Accrochée à la montagne, dominant l’océan, perdue dans la nature, ouverte à tout l’espace du ciel, sans personne autour. Son vrai luxe, c’est la solitude et la liberté. Mais c’est un luxe diurne et solaire. À la nuit tombée, il n’y a plus qu’un noir épais qui

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Sur la difficulté de ne rien faire

« Il est très difficile d’être paresseux, car cela suppose d’avoir assez d’imagination pour ne rien faire, ensuite d’avoir assez de confiance en soi pour n’avoir pas mauvaise conscience de n’avoir rien fait, et enfin d’avoir assez de goût pour la vie, afin que chaque minute qui passe semble suffisante en elle-même, sans qu’on soit

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Musique du silence

A propos de musique et de silence, j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer sur ce blog les 4mn33s de John Cage et la Marche funèbre composée pour les funérailles d’un grand homme sourd d’Alphonse Allais. J’ai découvert qu’il y avait d’autres œuvres dans la même veine. Un compositeur tchèque, Erwin Schulhoff, créa en 1919 une suite

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Grand nigaud

Chateaubriand En lisant* au siècle dernier la chronique boursière du Figaro, on pouvait apprendre que M. de Chateaubriand, « le poète en prose », croisant un jour M. de Lamartine, « le poète en vers », l’avait traité de grand nigaud. Lamartine Cet écho a soulevé en moi une série de questions. Pourquoi trouvait-on à

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[c]il, elle, iel

Avec cette controverse sur le pronom iel nouvellement apparu, mon amie Muriel s’est demandé si elle ne devait pas changer son prénom en Murelle. Le ciel est-il un choix non-binaire entre cil et celle ? Et si oui, celle qui dessine l’arc de ses cils pourrait-elle devenir un ciel qui fait des arcs-en-ciel ?

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