Une mort à l’ancienne

Jacques a eu une mort à l’ancienne. Une mort belle, digne et sereine, telle qu’il la méritait. Chez lui, entouré de tous les siens.

Il a quitté l’hôpital pour une hospitalisation à domicile mise en place à sa demande, et avec l’appui de la famille, autour de soins palliatifs. Il paraît qu’au moment de sa sortie, ses médecins et le personnel soignant sont tous venus saluer ce malade exceptionnel et former une haie d’honneur autour de lui.

C’était la veille du week-end de Pentecôte. Il s’est retrouvé dans sa maison. Quatre jours durant, il a pu s’entretenir individuellement une dernière fois avec chacun. Chaque soir la famille s’est rassemblée autour de son lit pour prier, chanter — en polyphonies magnifiques comme elle sait le faire —, et recevoir sa bénédiction.

Puis, le cinquième jour, il n’a plus parlé. Au matin du septième, il est parti doucement, en paix avec tous comme, nous en sommes sûrs, avec lui-même. En paix aussi avec Dieu, en qui il plaçait une foi intense, et auprès de qui désormais, si tout est bien ainsi qu’on le veut croire, il vit dans la lumière.

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AGUERRE G.

De tout coeur avec vous ❤️ G.