En lisant mon article d’hier, de perspicaces lecteurs ont remarqué que la forme de la Terre dessinée par M. Ferguson évoquait celle d’une roulette de casino. — Rien ne va plus ! a dit l’un. — Sommes-nous des billes ? a demandé l’autre.
Me plait beaucoup cette suggestion que nous pourrions être les éléments d’un jeu entre les mains du Créateur. Cela me rappelle une méditation d’Omar Khayyam, où il n’était pas question de roulette, mais (c’était en Perse, au tournant du XIIè siècle) d’un échiquier.
Nous sommes les pièces d’un jeu, le ciel est le joueur.
Nous jouons un petit jeu sur l’échiquier de l’existence,
et puis, un par un, nous rentrons dans la boîte.
Je crois que j’aurais pu écrire cela, mot pour mot.
Que devient le “Ciel-joueur?” Contre qui joue-t-il? Que fait-il des pièces dans la boîte? Est-ce que la Reine, par exemple, peut se rebeller contre le joueur?
Que deviennent les pions gagnants?
Taillés en pièces ?
Ou “matés” tout simplement…