Printemps tardif

​Il pleut, il pleut, ça n’arrête pas… Depuis que j’habite près du bois, je n’ai jamais vu un printemps aussi tardif. Les bourgeons sont là, mais hésitent à éclore. Les troncs sont détrempés. Les jeunes feuilles restent réfractaires au ciel gris.

Quand on se promène en ville, — flaques, trottoirs mouillés, parapluies, filets d’eau tombant des toits et des balcons… — on est presque content de rentrer dans le métro.

On se croirait dans Blade Runner.

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Bruno Sérignat

… Il ne manque plus, en effet, que les grands dirigeables décorés d’immenses vidéos de geishas vantant les mérites d’un exil dans les colonies spatiales, énormes baudruches glissant lentement au dessus de nos têtes en délivrant un flot assourdi de musique extrême-orientale…