Voir un ami pleurer est une extraordinaire chanson du dernier disque de Brel, les Marquises. Le piano, les arpèges, l’arrivée des cordes, la succession d’images, “ces villes épuisées par ces enfants de cinquante ans”, “les métros remplis de noyés”… C’est presque dans le style de Ferré.
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Les Dieux ont soif, d’Anatole France, est un roman très instructif sur la Révolution française. Son héros, un dénommé Evariste Gamelin, artiste peintre, est juré au Tribunal révolutionnaire. Il va envoyer un nombre considérable de personnes à la guillotine avec les meilleures intentions du monde. Sa mère, avec laquelle il vit, songe, au début du
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J’ai retrouvé dans “le Code des Jeux” de Claude Aveline ce joli problème de partage. Un émir a dix-sept chameaux. Sentant sa fin prochaine, il fait venir ses fils pour régler son héritage. Au premier, il lègue la moitié des chameaux; au second le tiers; au dernier le neuvième. Il meurt, avant que ses fils
Dix-sept chameaux Lire la suite »
A la réflexion, dans ces années soixante, il y avait des lignes de fracture autrement plus marquées que celle entre Brel et Brassens. Et l’opposition Beatles – Rolling Stones constituait certainement l’une des principales. On était Stones ou Beatles. Ça ne voulait pas forcément dire que si on aimait les uns, on détestait les autres.
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Un des souvenirs dont j’ai le plus honte, c’est une bagarre qui remonte à mes années de collège. Ça devait être en 1966, je devais avoir 13 ans. Je me suis écharpé violemment avec un type de ma classe, qui prétendait que le plus grand chanteur de l’époque, c’était Brel. Moi, j’avais une passion exclusive
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Soit un couvent rempli de nonnains (malgré la consonance masculine, les nonnains sont de jeunes nonnes). Déguisé en fille, un jeune galant s’y introduit, et fait tant qu’à la fin il engrosse l’une d’elles. Lorsqu’elle s’en aperçoit, la mère supérieure se met fort en colère, et, soupçonnant la présence d’un travesti, demande à toutes ses
Ma chanson préférée de Brel, c’est Jacky. Tout Brel est dans cette chanson, et pas simplement parce qu’elle se présente comme une sorte d’autoportrait. Elle me fait penser aux masques des tableaux de James Ensor. Elle possède ce trait carnavalesque, cet enjouement dans la caricature, cette frénésie débordante, grotesque, incarnée, qu’on trouve déjà dans les
La chanson de Jacky Lire la suite »
C’est un endroit étrange, âpre, magnifique. Une île par intermittence. L’isthme se ferme trois heures avant la marée haute, et se rouvre trois heures après elle. Léo Ferré a vécu dans ce fort dans les années soixante, où il a composé, peut-être, Avec le temps. Je viens d’avoir le privilège d’y passer quelques jours. Dans
On me reproche quelquefois de ne pas me livrer assez sur le plan personnel dans ce blog. De ne pas en dire suffisamment sur ce que je fais, qui je vois, où je sors. De ne pas satisfaire le goût supposé des gens pour les petits détails de ma vie intime, qui pourraient faire de
Perruque et panthère Lire la suite »
Ainsi va le Net: je me suis retrouvé par hasard au café du village (virtuel) de forum Algérie. Là, je suis tombé sur un petit billet où lieux communs, clichés et poncifs s’accumulent, et qui n’en est pas moins d’une douceur et d’une candeur exquises. Il est maladroitement nommé: “Voici quelques raisons pourquoi les garçons
Pourquoi les garçons aiment les filles Lire la suite »
